Au Palais Garnier, le Fantôme de l’Opéra rôde toujours

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Dans un livre fleuve passionnant, Martine Kahane, qui a dirigé la Bibliothèque musée de l’Opéra de Paris, a enquêté sur cette figure popularisée par Gaston Leroux en 1911. On la croyait enterrée. En réalité, elle reste bien présente.

Les visiteurs du Palais Garnier peuvent en jurer : en collant l’oreille à la porte d’un palier, on entend le Fantôme de l’Opéra. Auparavant, on aura suivi entre salle et couloirs la légende de ce fascinant musicien, auquel Gaston Leroux a dédié en 1911 un roman au succès mondial décliné en films et comédie musicale. Le fantôme au visage si laid qu’il le cache sous un masque est fou d’amour pour Christine Daaé, jeune cantatrice qu’il fait travailler. Il vit retranché sous le Palais Garnier dans le domaine souterrain « au bord d’un lac dont les eaux de plomb se perdaient au loin dans le noir » y dort dans un « cercueil sous un dais drapé de rideaux couleur sang », entouré d’un rassurant mobilier Louis-Philippe avec bibelots et napperons de dentelle, et met faux nez et moustache pour aller dehors faire ses courses. Il exige d’avoir l’usage exclusif de la loge numéro 5, et envoie ses ordres à la direction dans de petits billets signés « F. de l’O ». Elle lui résiste ? On chantera à décrocher le lustre…

Le Fantôme est-il mort ? « On se rappelle que dernièrement, en creusant le sous-sol de l’Opéra pour y enterrer les voix phonographiées des artistes, le pic des ouvriers a mis à nu un cadavre; or j’ai tout…

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