Oui, grandeur et décadence d’un grand club comme Bordeaux qui a été déclaré en faillite et qui dégringole en division trois. Qui l’aurait cru? C’était une des équipes les plus prestigieuses du football français. Sa situation n’a pas mis en émoi les responsables et personne ne lui a tendu la main pour le sauver d’une pirouette et lui éviter cette descente au purgatoire. C’est un précepte sacré du sport. Seuls les meilleurs restent. Une règle du jeu que tout le monde a accepté depuis belle lurette. Nous nous souvenons de l’OGC Nice qui avait été empêché d’accéder en première division, en raison de son bilan financier défavorable, qui ne lui aurait pas permis de mener à bien sa mission éducative et sportive. C’est ainsi que fonctionne le sport de haute compétition. Il n’est nullement question de calculs, d’équilibre régional ou de retour d’ascenseur en faveur de celui ou ceux qui ont « rendu service ». Il suffit qu’une de nos équipes influentes soit en danger pour que la terre tremble et cesse de tourner. On cherche comment lui lancer une bouée de sauvetage, pour sauver sa médiocrité, sa mauvaise gestion, et non pas laisser faire, en appliquant une réglementation qui met tout le monde au-devant de ses responsabilités. Malheureusement, notre sport, en général, demeure sous l’influence de personnalités qui pèsent d’une manière qui leur est propre, sur la scène sportive. Nous ne souhaitons pas donner des exemples en raison de la situation que vivent d’anciens dirigeants, qui ont tout fait pour conquérir tout ce qui bouge et parader. On ne tire pas sur les ambulances, dit-on. Oui, mais l’histoire ne pardonne pas et ce manège, qui encourage l’impunité et soutient tous les genres de dépassements, que favorise l’élection de dirigeants «élus» pour la vie. Cette exception tunisienne a encore de beaux jours devant elle, faute de réglementation claire et précise. Par voie de conséquence, nous n’avancerons pas d’un pouce.et ceux qui étaient dans nos rétroviseurs passeront devant.
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