« Au cœur des Jeux », suite et fin, sur France 2 : vibrer, s’émouvoir et s’enthousiasmer encore une fois

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FRANCE 2 – MARDI 10 SEPTEMBRE À 21 H 05 – DOCUMENTAIRE

Voilà, les Jeux de Paris, c’est fini. A moins que… Par la magie des frères Naudet, il suffit de regarder les deux derniers épisodes de la série documentaire Au cœur des Jeux pour à nouveau s’enthousiasmer, rire et vibrer. Avec une efficacité émotionnelle redoutable. Pendant cinq mois, de J–100 à la cérémonie de clôture des Paralympiques, le 8 septembre, les deux réalisateurs, leurs caméramans et leurs équipes techniques ont eu accès aux coulisses des Jeux, soit environ 150 jours de tournage et 1 200 heures de rushes, qui s’ajoutent aux heures de compétition.

A partir de cette matière première dense, ils ont sorti deux épisodes sur les préparatifs, « Le Pari des Jeux » et « La Dernière Ligne droite », le 22 juillet (toujours visibles sur France.tv), avec le premier épisode en forme de prologue, « Paris, l’histoire secrète de la victoire », sur l’obtention par la France de l’organisation de la compétition.

Depuis, la vague olympique a tout balayé. Le public a répondu présent dans une ferveur populaire que peu prédisaient. « Sous le ciel de Paris » (seul épisode que nous avons pu visionner, le dernier étant encore au montage) en rend compte magnifiquement.

Dès la première séquence, Tony Estanguet apparaît ainsi… épuisé, au matin du 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture. Visage fermé, il téléphone à Teddy Riner, encore au lit, pour lui proposer d’être celui qui va allumer le chaudron. « Qu’est-ce que tu attends de moi, que je ferme ma bouche ? », interroge le judoka. « Exactement. » Puis Tony Estanguet appelle Marie-José Pérec pour lui faire la même proposition. La voix endormie, l’athlète sanglote au téléphone : « Jamais personne ne m’a offert un tel cadeau. » Le film a débuté depuis deux minutes, et les premiers frissons parcourent déjà le dos des téléspectateurs. Avant même le générique.

Gédéon et Jules Naudet ne s’interdisent aucun sujet. Ils reviennent, notamment, sur les actes de sabotage commis contre la SNCF, sur le « JO-bashing » et sur la pluie, en ce jour théoriquement celui où il pleut le moins de l’année à Paris. Or il va pleuvoir, exactement du début à la fin de la cérémonie, ni plus ni moins. Mettant les larmes aux yeux de Thomas Jolly, directeur artistique des quatre soirées.

La pluie est omniprésente dans cet épisode, bâti de séquences brèves, qui s’enchaînent à un rythme soutenu et sans contrainte chronologique. Cela permet ainsi d’enchaîner sur la victoire de l’équipe française de rugby à VII, vécue à travers les yeux de la mère d’Antoine Dupont, le capitaine : une mère qui siffle, les deux doigts dans la bouche, qui rit, chante et embrasse son « gosse ».

Qualité des plans

Puis de retourner au 26 juillet, à 17 h 40. Thomas Jolly est alors « en état de choc ». Avant de plonger au côté de Léon Marchand, le 28 juillet, jour de son sacre olympique sur 400 m quatre nages, vu par le journaliste Alexandre Boyon, au commentaire pour France Télévisions. Les gros plans, la caméra qui « tourne » en même temps que les nageurs une fois le mur touché, Marie-Jo Pérec, saisie : on est frappé par la qualité des plans sélectionnés.

Pari artistique ? Les épreuves de cyclisme au sens large (arrivée à Montmartre, BMX à la Concorde, course sur l’anneau de Saint-Quentin-en-Yvelines) sont présentées sur la musique d’A bicyclette, interprétée par Yves Montand.

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Retour au 26 juillet, à 18 h 25. Alors que les dizaines de cars affrétés pour l’occasion emmènent les athlètes sur les quais de la Seine, à côté du ministère des finances, les caméras embarquent avec eux pour des séquences inédites.

Les deux cérémonies d’ouverture sont traitées en parallèle. Tomer Margalit, danseuse israélienne en fauteuil roulant, raconte sa vie à la maquilleuse. Avant que Zinédine Zidane n’apparaisse dans le public le 26 juillet à 19 h 45. Les caméras sont également présentes au PC de sécurité, où il n’y a « aucun avion aux abords de la capitale ». Puis à Tahiti, où « Tigrou », Kauli Vaast, remporte l’or devant Bernadette, la « Tigresse » du Tahiti Club de surf.

Si les officiels ne sont pas oubliés, d’Emmanuel Macron à Anne Hidalgo, casquette sur la tête, les anonymes sont valorisés, tels les trente techniciens d’Ottobock, qui règlent et réparent, gratuitement et avec le sourire, les prothèses, fauteuils et lames de course des para-athlètes. Tout va bien. Devant la tête guillotinée de Marie-Antoinette qui entonne « Ah, ça ira, ça ira », Thomas Jolly retrouve le sourire.

Au cœur des Jeux, épisodes 4 et 5, de Gédéon et Jules Naudet (Fr., 2024, 2 × 52 min). Sur France.tv jusqu’au 25 avril 2025.

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