DÉCRYPTAGE – Alors que les autres candidats à la reprise se sont tour à tour désistés, le fond d’investissement Greybull, seul à la barre, a étayé son offre. Elle prévoit le maintien de la totalité des emplois industriels. Malgré cela, les acteurs locaux évoquent un «gâchis».
Pour quelque 800 salariés du groupe sidérurgique Ascometal, c’est un suspense difficile à vivre. Ce vendredi, le tribunal de Strasbourg s’est penché sur les offres visant à reprendre les quatre sites de l’aciériste. S’il se laisse un peu de temps pour trancher, la décision finale sera rendue le 8 juillet. Placé en redressement judiciaire en mars et remis en vente par son propriétaire Swiss Steel, Ascometal a suscité l’intérêt de plusieurs candidats. Fin avril, cinq repreneurs potentiels s’étaient manifestés pour reprendre un ou plusieurs des cinq sites industriels du groupe (Hagondange, Le Marais, Les Dunes, Custines et Fos-sur-Mer). Le cumul de ces offres de reprise partielle devait permettre de sauver la quasi-totalité des salariés de l’aciériste. Or, si le site de Fos-sur-Mer a été repris comme espéré par le groupe Marcegaglia, le devenir des autres usines est plus qu’incertain.
Entre l’audience du 26 avril et la date limite de dépôt des offres fixée au 12 juin, la quasi-totalité des…
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