Arts premiers: un marché secoué par l’épuisement des pièces sans faille et les restitutions, mais pas à terre

Partager


ENQUÊTE – Alors que se tient, à Saint-Germain-des-Prés, la 23e édition du Parcours des mondes, Paris s’affirme comme la place numéro un pour le secteur de l’Afrique et de l’Océanie.

Parcourir le monde en quelques rues à Paris? C’est le pari fou lancé il y a vingt-trois ans dans la capitale, avec le Parcours des mondes, manifestation devenue majeure pour les arts premiers, la dominante étant à l’Afrique et à l’Océanie. Elle regroupe cette année pas moins d’une soixantaine d’exposants, les meilleures pointures internationales, ayant ou louant des galeries, à Saint-Germain-des-Prés, au cœur du 6e arrondissement.

Tous ont poussé l’exploit de garder leurs plus belles pièces, espérant attirer le gratin des collectionneurs et des institutions. Ils étaient nombreux, mardi, au vernissage, pour chercher la perle rare, souvent cachée dans les réserves, une manière de rendre un objet plus désirable encore. Ceux qui ont poussé la porte du bureau de Lance Entwistle, l’Anglais de Paris, au 5, rue des Beaux-Arts, sont tombés en arrêt devant la statue de reliquaire fang (Gabon, vers 1850), proportion divine et pedigree de rêve, celui de Charles Ratton, le grand marchand et ami des surréalistes…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 92% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous



#Arts #premiers #marché #secoué #par #lépuisement #des #pièces #sans #faille #les #restitutions #mais #pas #terre

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut