Aram Belhadj : Marouane El Abassi aurait dû se trouver à Davos

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Le professeur universitaire spécialisé en économie, Aram Belhadj a indiqué que la Tunisie avait l’habitude de participer officiellement au sommet de Davos (Forum Économique Mondial). Il s’agit d’un événement mondial abordant les questions d’ordre économique et social.

S’exprimant le 17 janvier 2024 durant « Midi Show » d’Elyes Gharbi sur Mosaïque Fm, Aram Belhadj a indiqué que le chef du gouvernement, Ahmed Hachani aurait pu décider de se rendre au sommet de Davos afin de faire reluire l’image de la Tunisie. Néanmoins, il a considéré que la réussite de cette mission était tributaire d’un ensemble d’éléments à savoir ceux liés à la composition de la délégation tunisienne.

« On aurait pu voir la participation du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (Marouane El Abassi) et des hommes d’affaires… On aurait pu voir un programme… Un sommet de cette envergure pourrait donner lieu à plusieurs réalisations… Il s’agit d’une opportunité permettant de mobiliser des fonds… Nous avons vu des rencontres avec les partenaires classiques… Nous avions espéré que la réunion avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) porte sur un nouveau plan », a-t-il ajouté.

Aram Belhadj a évoqué la rencontre entre le chef du gouvernement, Ahmed Hachani et le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhan al Saoud. Il a estimé que celle-ci avait abordé la question de l’appui financier à la Tunisie. Pour ce qui est du FMI et de la rencontre avec sa directrice générale, Kristalina Georgieva, il a critiqué la détérioration de la relation avec ce bailleur de fonds. Le professeur en économie a indiqué que le report de la visite de la délégation avec le FMI avec conduit à la mention de la Tunisie dans la liste négative de cette institution.

Aram Belhadj a expliqué que les communiqués du temps de l’ancienne cheffe du gouvernement Najla Bouden étaient similaires à ceux publié récemment par la Kasbah. Il a interprété la chose comme étant une absence d’avancement ou une évolution des négociations. Il s’agit, d’après lui, d’une simple réunion protocolaire. Il a considéré que Marouane El Abassi était le chef de file de la Tunisie et devait être présent lors de cet événement.

« De plus, la rencontre aurait dû aboutir à l’annonce de la date de la visite de la délégation du FMI et d’un programme mis à jour… Il n’y a pas de programme caduc… On espérait voir, dans le cadre de la loi de finances, des mesures efficaces et permettant de parler d’une relance économique… Malheureusement, nous n’avons pas vu cela… Il y a une approche paradoxale : on cherche à compter sur nos propres moyens. Mais, dans la loi de finances, les ressources en prêts extérieurs sont estimées à 16,4 milliards de dinars… Il s’agit d’un chiffre record », a-t-il poursuivi.

Aram Belhadj a considéré qu’on devait changer d’approche. « Il est possible de continuer à s’endetter, à condition d’investir dans des secteurs prometteurs et dans le but de relancer l’économie au lieu de couvrir les dépenses salariales », a-t-il relevé. Il a expliqué que la dette publique ne devait pas être un fardeau pour les Tunisiens.

S.G

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