Aram Belhadj : le dbat conomique doit battre son plein en cette priode prlectorale !

Partager


Aram Belhadj : le dbat conomique doit battre son plein en cette priode prlectorale !

 

Lancer le débat économique en cette période préélectorale est primordial. C’est ce que pense le docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l’Université de Carthage et expert consultant, Aram Belhadj.

 

En effet, l’expert a remarqué, jeudi 5 septembre 2024, dans une interview accordée à Walid Ben Rhouma dans l’émission « Le grand Express » sur Express FM, qu’alors que le débat économique devrait battre son plein en cette période, il n’y a rien. Pour lui, le dossier économique doit être le plus grand défi et le plus gros pari des candidats à la présidentielle.

Aram Belhadj a aussi noté que les grands économistes du pays ne participent plus au débat public. Résultat des courses, il y a un manque flagrant de débat économique. Et de marteler que ce n’est pas une accusation de parler d’économie, en affirmant que les économistes purs parlent sans arrières pensées, en se référant à des données tangibles et des références scientifiques dans leur analyse, dans leur travaux scientifiques et dans leurs ouvrages, et qu’ils ont assez de compétences pour exposer leurs opinions.

L’universitaire considère cette absence comme regrettable. Et d’appeler les économistes à participer au débat public et les politiciens à présenter leurs programmes économiques, afin d’en discuter et de bâtir sur eux.

 

En réponse à une interrogation de l’animateur, Aram Belhadj a précisé que les candidats dans les pays démocratiques présentent en général leur programme des cents premiers jours et qui englobe les mesures d’urgence qui peuvent créer un climat de confiance.

S’agissant de la Tunisie, M. Belhadj a estimé que les candidats doivent travailler sur trois ou quatre points.

Premièrement, la problématique d’approvisionnement du marché, notant que depuis trois ans, la Tunisie souffre de problèmes d’approvisionnement avec le manque et la pénurie de plusieurs produits de base.

Deuxièmement, la problématique est liée au climat général et en particulier le climat d’investissement, en notant que les investissements actuels sont des extensions et pas de nouveaux projets, avec des obstacles législatifs, bureaucratiques, en termes de corruption.

Troisièmement, la problématique liée aux finances publiques, notamment en tranchant sur la coopération ou pas avec le Fonds monétaire international et trouvant les alternatives à son financement et ceux de ses partenaires, le tout sans d’importantes répercussions négatives sur l’économie nationale. Et de noter que les pressions sur les liquidités bancaires comportent, à moyen terme, des dangers inflationnistes, sur la notation des banques de la place, sur la liquidité, le financement des PME, etc.

Quatrièmement, la problématique liée à la relance économique et qui passe nécessairement par le soutien des petites et moyennes entreprises, toujours selon l’expert. Et de noter que faisant abstraction de la contraction de 2020, la moyenne de la croissance est dans les 2,1% et les perspectives de 2024 et 2025 ne dépassant pas les 2%. Or, selon lui, on ne peut pas développement et relancer l’économie avec une croissance de 2% et même avec 3%. Et de marteler, que malgré le climat mondial actuel défavorable, la Tunisie est capable de faire un taux de croissance de 4% ou 4,5%.

 

I.N.






#Aram #Belhadj #doit #battre #son #plein #cette

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut