DÉCRYPTAGE – Les quantités de blé récoltées devraient chuter de 15% cette année. Les prix en baisse ne permettront pas de compenser le manque à gagner.
Comme le ciel qui peine à se dégager en France pour laisser place à l’été, l’horizon semble s’être nettement obscurci depuis un an pour les céréaliers français. Selon FranceAgriMer, qui présentait ce jeudi les perspectives de commercialisation des céréales françaises, les volumes de blé tendre en cours de récolte que ceux-ci peuvent espérer exporter vers l’étranger devraient sérieusement se contracter pour la campagne de vente qui vient de s’ouvrir. À 14,1 millions de tonnes disponibles à l’export, c’est un recul de 15 % par rapport aux volumes disponibles de 2023-2024. Même constat sur les orges (-15 %), ou le blé dur (-10 %) utilisé par les semouliers et les pastiers.
Et pour cause, alors que les conditions climatiques des derniers mois (pluie, grêle, manque de soleil…) continuent de sérieusement perturber les grandes cultures en France, les moissons 2024 s’annoncent très moroses. La production de blé tendre français, dont à peine 1 % a déjà été récolté, ne devrait pas excéder 29,7 millions…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous
#Après #deux #ans #deuphorie #les #céréaliers #dans #creux #vague