L’ancien président américain avait tenté de forcer la vente du réseau social en 2020.
« Quand j’y repense, je suis pour TikTok, car vous avez besoin de concurrence. » Quatre ans après avoir tenté de mettre hors jeu aux États-Unis le réseau social, Donald Trump a changé d’avis. « Si vous n’avez pas TikTok, vous avez Facebook et Instagram – et ça, vous savez, c’est Zuckerberg », indique-t-il à Bloomberg, dans une allusion à son ennemi juré, Mark Zuckerberg, PDG de Meta. Donald Trump n’a toujours pas digéré d’avoir été banni de Facebook et d’Instagram après l’attaque du Capitole, en janvier 2021.
Ce soutien de l’ancien président américain intervient alors que son successeur et rival dans la course à la Maison-Blanche, Joe Biden, a promulgué une loi en avril dernier qui pourrait entraîner une interdiction de TikTok aux États-Unis, le réseau social étant considéré comme une menace pour la sécurité nationale.
À lire aussiAnu Bradford : «TikTok pourrait s’avérer une pilule difficile à avaler pour les démocraties libérales»
En pleins débats au Congrès, Donald Trump avait déjà exprimé son désaccord face à un tel scénario. Il permettrait à Instagram et à Facebook, considérés comme des « ennemis du peuple », de doubler leur chiffre d’affaires. « Il y a beaucoup de jeunes enfants sur TikTok qui deviendraient fous sans ça », avait-il ajouté. Début juin, il a franchi un cap supplémentaire en se créant un compte TikTok et en postant sa première vidéo. Moins de 24 heures plus tard, il avait déjà plus de 2 millions d’abonnés (8,5 millions aujourd’hui).
Donald Trump semble donc avoir mis de l’eau dans son vin. S’il considère que les Big Tech « sont devenus trop grands et trop puissants », il assure les respecter et se montre moins enclin à réguler à tout va. Il a d’ailleurs choisi un ancien de la Silicon Valley comme colistier.
#Après #avoir #voulu #bannir #des #ÉtatsUnis #Donald #Trump #soutient #TikTok