ENTRETIEN – L’écrivain détaille l’usage de la crosse et de la balle, et l’esprit d’équipe particulier lié à la pratique de ce sport encore rare en France.
L’auteur de Grâce et dénuement a commencé enfant ce sport né dans l’Antiquité et qu’elle juge moins solitaire que le tennis.
Le FIGARO. – Comment avez-vous découvert le hockey sur gazon?
Alice FERNEY. - Je ne l’ai pas découvert, j’en ai hérité. À ma naissance, en 1961, chacun de mes parents pratiquait un sport en compétition chez les amateurs. Ils étaient dans leur génération des exceptions et tous les deux passionnés par le jeu et la bataille: les qualités qu’elle suscite, ce qu’elle apprend de soi, des autres et de l’effort. Mon père jouait au tennis, ma mère au hockey sur gazon. Excellente joueuse, sélectionnée en équipe de France, elle avait au fil des années accumulé des souvenirs forts et des amitiés pour la vie, au Racing d’abord, puis au CASG. Lorsque j’ai eu 8 ans, elle m’a inscrite à l’entraînement du Racing, espérant que je connaîtrais les mêmes joies. À son époque comme à la mienne, peu de gens en France connaissaient le hockey sur gazon, un sport pourtant déjà populaire dans…
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