Qu’il joue Zorro, Swann ou Tom Ripley, l’acteur est demeuré au fil des ans l’incarnation d’une beauté hors norme qui attirait les femmes et fascinait les hommes.
C’était un matin, il y a une dizaine d’années. Coup de fil d’Alain Delon. Il ne se présente pas. Il a la voix caverneuse, celle de ceux qui ne sont pas du matin, semblent avoir, au lever du jour, le poids du monde sur leurs épaules, comme un lourd manteau de mélancolie. « Vous ne m’avez pas dit que vous me trouviez beau », attaque-t-il. Blanc. Il explicite. Alain Delon fait allusion à une photo de lui et de sa mère qui figure dans un livre qu’il m’a donné la veille, Delon. Les Femmes de ma vie. Une photo prise à Bourg-la-Reine, dans la banlieue sud de Paris. On y voit un joli bébé joufflu avec des bouclettes blondes dans une petite baignoire de cuivre sur lequel veille une belle femme brune au regard intense : sa mère, Édith, surnommée « Mounette ». Ou « la reine mère », comme elle avait signé, à l’encre verte, une photo d’elle que l’acteur avait toujours avec lui, dans son portefeuille.
« Vous ne m’avez pas dit que vous me trouviez beau. » Premier ou second degré ?…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous
#Alain #Delon #beauté #comme #étendard
Source link
Home