PASCAL GUYOT / AFP
Pas de «situation de harcèlement scolaire», «aucun manquement fautif» de l’établissement. Les conclusions de l’enquête menée par l’Inspection générale, rendues ce 30 avril, scandalisent la mère de la jeune collégienne et son avocat.
«Je puis vous assurer que mon bras ne tremblera pas», avait promis le 4 avril la ministre de l’Éducation Nicole Belloubet, alors qu’elle lançait une mission d’inspection, deux jours après la violente agression de Samara, 13 ans, devant son collège de Montpellier par plusieurs élèves. Un mois plus tard, la même ministre affirme que «le collège a fait ce qu’il pouvait». Mais ce n’est pas un simple aveu d’échec. «L’enquête administrative n’a pas relevé de négligence», a-t-elle affirmé le 30 avril sur France Inter.
Publié dans la foulée, le rapport d’enquête rédigé par l’Éducation nationale pourrait être résumé en ces termes : circulez, il n’y a rien à voir. À croire que le «pas de vague» sur le harcèlement scolaire, auquel le premier ministre Gabriel Attal avait promis de mettre fin lorsqu’il était rue de Grenelle, reste l’immuable règle de conduite. «À l’issue de ses investigations, et concernant la prise en charge de Samara le 2 avril, la mission n’a relevé aucun manquement fautif de…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous
#Agression #Samara #l039Éducation #nationale #choisit #pas #faire #vague