Comme demandé par leur avocat, la libération surveillée d’Oscar Jégou et Hugo Auradou a été accordée par la juge d’instruction. Ils devraient quitter la prison de Mendoza dès ce jeudi.
C’était une requête de la défense. L’accusation n’y voyait pas de problèmes. La juge d’instruction a autorisé la liberté surveillée d’Oscar Jégou et Hugo Auradou, comme le dévoile le parquet.
Ce jeudi, les deux rugbymen français vont ainsi quitter la prison de Mendoza avant d’être placés dans une résidence surveillée louée par la FFR.
Suspectés de «viol aggravé» et incarcérés depuis près d’une semaine, les deux hommes devraient être transférés dans les prochaines heures. Leur avocat, Me Cuneo Libarona, craignait pour l’intégrité de ses clients. «Je me bats pour que Ms. Jegou et Auradou soient détenus à domicile, avec un bracelet électronique. Ce sont deux gamins de 20 ans, toujours présumés innocents, qui ne parlent pas espagnol, qui n’ont pas d’antécédents et qui sont venus en Argentine pour représenter leur pays. Ils n’ont ni la volonté de s’échapper, ni la possibilité.»
«Compte tenu du niveau de preuve et de l’absence de risque procédural, il est possible d’accorder une assignation à résidence avec une caution personnelle pour chacun d’entre eux. En outre, ils seront tous deux équipés de bracelets» électroniques, a indiqué dans un communiqué le bureau du procureur de Mendoza, accédant à une demande de la défense des deux jeunes joueurs.
«C’est un pas en avant très important pour les deux rugbymen et aussi pour le rugby français», a déclaré à la presse l’avocat principal des joueurs, Me Rafael Cuneo Libarona, qui s’est dit «très heureux» de la décision du parquet.
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