Affaire Jegou-Auradou : l’avocate de la plaignante d’accord pour une détention à domicile des deux joueurs

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Hugo Auradou et Oscar Jegou, mis en examen en Argentine pour viol aggravé sur une femme de 39 ans, sortiront-ils bientôt du centre de détention transitoire de Mendoza où ils sont retenus ? C’est tout l’enjeu des prochains jours pour leur avocat Me Rafael Cuneo Libarona.

Ce dernier a reçu un soutien implicite de poids dans cette première bataille en la personne de l’avocate de la plaignante, Me Natacha Romano qui dit ne pas s’y opposer. « Tant qu’ils sont à Mendoza, que les expertises informent qu’il n’y a pas de risque de fugues et qu’ils ont un bracelet électronique, je n’y vois pas d’inconvénient », a-t-elle déclaré dans des propos rapportés par L’Équipe. Elle estime que « les documents d’identité (des deux joueurs du XV de France) sont en possession du bureau du parquet. Le risque de fugue est donc minime, d’autant que les parents d’Hugo sont ici dans la province ».

Les parents d’Hugo Auradou, fils de l’ancien deuxième ligne international David Auradou, et la tante d’Oscar Jegou sont en effet arrivés en fin de semaine dernière à Mendoza et, selon le président de la Fédération française de rugby, Florian Grill, la maison destinée à héberger les deux jeunes joueurs a déjà été trouvée.

« Nous aurons des témoins toute la semaine »

« La procédure pour décider de la mise en surveillance surveillée, c’est entre 5 et 25 jours, a-t-il précisé mardi lors d’une conférence de presse à Marcoussis. Le délai pour que le procès ait lieu, c’est entre 9 et 14 mois. »

 

Actuellement, on explique de source judiciaire à Mendoza que les deux jeunes hommes passent leurs journées dans des cellules individuelles de 6 m2 aux barreaux verts, avec un mobilier minimaliste (un lit, une table), sans télévision, connexion Internet, ni téléphone. Ils ne peuvent recevoir aucune visite en dehors de celle de leurs avocats et ne peuvent sortir que pour se rendre aux toilettes, accompagnés. Hugo Auradou et Oscar Jegou démentent toute violence et plaident une relation sexuelle consentie.

Les auditions des témoins de l’enquête ont débuté mardi au parquet de Mendoza. « C’est une phase judiciaire non-ouverte », a indiqué le porte-parole du parquet, Martin Ahumada.

 

« Nous ne pourrons pas commenter les déclarations qui seront faites » au procureur en charge du dossier, « mais nous aurons des témoins toute la semaine », a indiqué à la presse Me Natacha Romero. « Une amie de la victime, la mère de la victime et l’expert qui a constaté ses blessures dimanche viendront témoigner », a-t-elle ajouté.

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