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Affaire Daboussi : Mekki affirme tre cibl en raison de sa candidature la prsidentielle

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Affaire Daboussi : Mekki affirme tre cibl en raison de sa candidature la prsidentielle

Le secrétaire général du parti « Âmal w Injaz », Abdellatif Mekki, est revenu sur sa convocation dans le cadre de l’affaire de l’homme d’affaires tunisien, Jilani Daboussi, décédé en avril 2014 après plusieurs années de détention en prison.

S’exprimant le 3 juillet 2024 durant « Attawla » de Sabrine Ben Mahmoud sur Son Fm, Abdellatif Mekki a considéré que le boycott par l’opposition de la présidentielle prévue le 6 octobre 2024 formait le scénario idéal pour le pouvoir en place. Il a indiqué avoir été convoqué à comparaître devant le juge d’instruction, dans le cadre de l’affaire Jilani Daboussi deux jours après l’annonce de sa candidature.

Abdellatif Mekki a affirmé que les opposants continuaient à annoncer leur candidature malgré les poursuites en justice. D’après lui, tous les candidats faisaient l’objet d’une enquête judiciaire. Il a, aussi, assuré qu’il n’y avait pas de liens entre cette affaire et sa personne. Selon ses déclarations, il aurait quitté le ministère de la Santé bien avant le décès de l’homme d’affaires. Il a poursuivi en assurant ne s’être jamais ingéré dans la situation de ce dernier lors de son hospitalisation.

Abdellatif Mekki a considéré qu’il était victime d’une manœuvre politique. Il a expliqué que l’affaire avait été initiée par la ministre de la Justice, Leila Jaffel.

 

Pour rappel, Jilani Daboussi est décédé à l’âge de 67 ans quelques heures après sa libération de la prison civile de la Mornaguia. Il y avait été incarcéré du 7 octobre 2011 au 7 avril 2014, soit une détention de deux années et demi. Il s’agit d’une période dépassant de loin les délais fixés par la loi à seulement quatorze mois. Malgré les nombreuses demandes de libération et la détérioration de son état de santé, la justice avait maintenu l’ancien élu en temps de Ben Ali et de Bourguiba en détention.

Le fils du défunt a évoqué une pression exercée par les ministres de la Justice et de la Santé en ce temps-là, à savoir Noureddine Bhiri (actuellement en prison) et Abdellatif Mekki. Sami Daboussi a assuré que son père était resté en prison pour avoir refusé de payer un pot-de-vin de 50.000 dinars. Il a, par la suite, annoncé avoir saisi la justice française et avoir présenté un enregistrement audio de Noureddine Bhiri ordonnant la falsification du dossier médical de son père.

L’affaire a même atteint des dimensions internationales puisque le Comité des droits de l’Homme relevant du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme s’en est saisi. D’après cette institution, le défunt a été victime d’une violation des droits de l’Homme, a reproché aux autorités tunisiennes d’avoir failli à leur devoir de protéger la vie de Jilani Daboussi et a dénoncé l’absence d’une enquête. Par la suite et à la date du 10 janvier 2022, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis a ouvert une enquête sur les circonstances du décès de Jilani Daboussi.

S.G

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