Activité physique : enfants et adultes ne bougent toujours pas assez en France

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L’engouement rencontré lors des Jeux olympiques y changera-t-il quelque chose, alors que la promotion de l’activité physique et sportive est la grande cause nationale de 2024 ? Les niveaux d’activité physique de la population française sont encore faibles, notamment chez les femmes et les enfants, souligne jeudi une synthèse de Santé publique France sur le sujet.

L’activité physique se définit comme tout mouvement corporel produit par les muscles qui requiert une dépense d’énergie, rappelle l’agence sanitaire. Elle englobe l’activité effectuée durant les loisirs, l’éducation physique, les sports, les déplacements, les activités professionnelles ou encore domestiques.

Les enfants et adolescents devraient pratiquer au moins 60 minutes par jour en moyenne d’activité physique d’intensité modérée à soutenue, tout au long de la semaine, souligne aussi l’agence sanitaire, qui a compilé une synthèse de toutes les données existantes sur cette thématique.

Or, en 2016, seuls 41,8 % des enfants de 6-17 ans atteignaient ces recommandations : 50,7 % des garçons et 33,3 % des filles. Les plus jeunes (6-10 ans) étaient davantage actifs : 69,7 % des garçons et 55,5 % des filles atteignaient les recommandations, contre 33,7 % des garçons de 11-14 ans et 20,2 % des filles de cet âge.

La marche est l’activité la plus pratiquée

Les adultes devraient, eux, pratiquer au moins 150 à 300 minutes d’activité physique d’intensité modérée, ou au moins 75 à 150 minutes d’activité d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue par semaine, pour en retirer des bénéfices substantiels pour leur santé.

En moyenne, seulement 5 femmes et 7 hommes sur 10 atteignent ces recommandations en France. C’est légèrement inférieur à la majorité des pays occidentaux, mais supérieur aux États-Unis et à l’Australie.

Les activités domestiques comptent pour près d’un tiers de l’activité des femmes, or il s’agit généralement d’activités d’intensité faible ne permettant pas d’atteindre tous les bénéfices santé liés à la pratique, relève Santé publique France pour expliquer cette différence entre femmes et hommes.

La marche est l’activité la plus pratiquée quels que soient le sexe, l’âge ou le niveau de diplôme.

De manière générale, la proportion d’hommes et de femmes physiquement actifs est plus faible chez les personnes les moins diplômées (niveau de diplôme inférieur au baccalauréat). Les hommes au chômage ou inactifs sont également ceux qui ont la plus faible proportion d’atteinte des recommandations.

En 2021, plus de 20 % des adultes déclaraient passer plus de sept heures par jour assis. Cette proportion était plus élevée chez les plus diplômés et chez les plus jeunes, note aussi Santé publique France.



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