À Sciences Po, la passivité des masses face aux minorités actives

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Suite aux agitations embryonnaires de l’institut a question du rôle déterminant des influences minoritaires a resurgi.

Cet article est issu du «Figaro Magazine»

Suite aux agitations embryonnaires ayant animé Sciences Po Paris, la question du rôle déterminant des influences minoritaires a brièvement resurgi. Que les minorités actives fassent l’histoire ou qu’elles y contribuent grandement est un point de vue abondamment partagé. Le pape Benoît XVI en son temps avait lui-même déclaré: «L’avenir appartient aux minorités créatives.»

Mais il est curieux de constater que les tenants de cette thèse n’en tirent quasiment jamais les conclusions qui s’imposent, en n’en poursuivant pas l’analyse. Car, il ne peut exister aucune minorité active sans majorité passive qui s’y soumette, de gré ou de force. Aucune minorité active et dominante sans un troupeau consentant à être dominé.

Pas de minorité active sans majorité passive

Aucune minorité active sans la servitude volontaire de masses amorphes et ravies de l’être. Pour que l’avenir puisse appartenir aux «minorités créatives», il faut que les majorités passives renoncent au leur. Ce qu’elles font volontiers en vertu…

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