À Sciences Po, la majorité silencieuse fatiguée de «l’indignation sélective» des étudiants propalestiniens

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Des militants propalestiniens ont monté un nouveau campement devant Sciences Po, ce mardi 7 mai, en pleine période d’examens.
Johanna Geron / REUTERS

TÉMOIGNAGES – Quand une petite centaine de jeunes manifestent en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, le reste des étudiants dit subir les blocus et s’énervent de se voir imposer un débat «polarisé» sur le conflit israélo-palestinien.

L’ambiance est «lourde et pesante» dans les couloirs de Sciences Po Paris depuis les blocages propalestiniens, déplore Alexandre*, étudiant en master de Politiques publiques au sein de la prestigieuse école parisienne. «Maintenant, on voit des keffiehs (coiffe traditionnelle portée au Moyen-Orient, notamment en Palestine, NDLR) tous les jours dans les couloirs, la bibliothèque, les salles de cours… Il est devenu un instrument de militantisme mou», analyse l’étudiant de 25 ans. C’est dans ce climat peu propice à l’étude que se déroulent les examens de fin d’année ces lundi 6 et mardi 7 mai. «On entendait des cris de manifestants pendant une heure au début de l’épreuve», s’agace Dylan, élève dans le même master.

Des étudiants propalestiniens ont en effet tenté de reconstituer un campement avec des tentes devant l’établissement lundi, avant d’être évacués par la police. Ils occupent encore l’école ce mardi, obligeant les forces de l’ordre à intervenir pour laisser passer les élèves convoqués…

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