Lancée jeudi par les salariés du quotidien régional Ouest-France, pour obtenir des hausses de salaires, la grève a pris fin vendredi 21 juin au soir, après un accord trouvé avec la direction, a appris samedi l’Agence France-Presse (AFP) auprès de cette dernière et des syndicats. Le titre français le plus diffusé, avec 628 393 exemplaires par jour en 2023, était donc de retour dans les kiosques samedi matin.
« Le journal a été distribué ce matin dans les boîtes aux lettres suite à des négociations très difficiles » jeudi et vendredi, qui ont « fini très tard », a déclaré à l’AFP Patricia Vieillescazes, représentante syndicale CGT. « Un accord a en effet été trouvé. Les journaux sont en kiosque aujourd’hui », a confirmé auprès de l’AFP Caroline Tortellier, chargée de la communication externe du groupe Ouest-France.
« On a obtenu une augmentation générale », a précisé Mme Vieillescazes de la CGT, soulignant que cette augmentation est « de 50 euros brut pour chaque salarié » par mois. « C’est une augmentation pérenne, mais ça ne reste que 50 euros », a-t-elle regretté, avant d’ajouter : « Nous sommes loin d’être satisfaits, mais la reprise du travail a été votée par 28 personnes. 21 [salariés] étaient contre. On est loin de l’unanimité. »
La grève déclenchée jeudi avait entraîné la non-parution du titre vendredi dans les kiosques. Les employés menacaient de faire de nouveau grève dimanche 30 juin, lors du premier tour des élections législatives, en l’absence de négociations et d’accord d’ici là.
Le journal est imprimé sur deux sites, à Chantepie, en périphérie de Rennes, et à La Chevrolière, en limite de Nantes. De cette imprimerie sortent également les quotidiens Presse Océan, Le Courrier de l’Ouest et Le Maine libre, qui appartiennent au groupe Ouest-France, et n’ont pas pu paraître vendredi bien qu’ils ne soient pas concernés par le mouvement de grève.
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