RÉCIT – Pendant cinq ans, les archéologues ont enchaîné les chantiers et accumulé des données qui devraient les occuper pour les quinze prochaines années.
Dans les cendres naissent les connaissances. Si, comme le répètent les scientifiques qui ont travaillé en parallèle du chantier de reconstruction, l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019, a été un drame effroyable, ces cinq années d’études et de fouilles ont permis de mieux connaître l’édifice, son histoire, son architecture. D’un certain point de vue, l’incendie a été une chance. Et ce mardi 17 septembre, l’Institut national d’archéologie préventive (Inrap) a présenté un premier bilan des cinq années de fouilles. Et pour les archéologues concernés, cette exploration du sous-sol de la plus célèbre des cathédrales est une chance unique, qui ne devrait jamais se reproduire dans leur carrière. Avant l’incendie, aucun d’entre eux n’avait même rêvé que cela aurait pu être possible !
Leur travail exceptionnel dresse déjà un inventaire riche et dense qui permet non seulement de mieux connaître la cathédrale, mais aussi l’histoire antique de Lutèce et 
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