Frida Kahlo se dévoile dans toute son intimité à Mexico

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Pour le 70e anniversaire de la mort, le 13 juillet 1954, de son artiste la plus célèbre, le Mexique s’est attaché à présenter des aspects encore inédits de Frida Kahlo, devenue aujourd’hui une icône célébrée mondialement, tant pour sa création que pour sa personnalité. La Casa Azul (« maison bleue »), dans le quartier de Coyoacan, à Mexico, où Frida a vécu trente-six années sur les quarante-sept de sa vie, reste une source de connaissances qui semble inépuisable sur l’artiste et sa famille.

« Nous possédons dix-huit œuvres de Frida, mais, surtout, nous avons toutes les archives, que ce soit sa large correspondance, ses livres précieusement annotés, ses collections d’art populaire et préhispanique mexicain ou encore les photos, dont celles de son père », énumère Perla Labarthe, la directrice de ce musée, aujourd’hui géré par un fonds culturel, administré par la Banque du Mexique.

L’exposition intitulée « Un lieu rempli de lieux : la Casa Azul », que présente l’établissement, reconstitue ce que fut pour Frida Kahlo cette demeure de 800 mètres carrés : « Un refuge pour panser ses multiples douleurs, un foyer avec le peintre muraliste Diego Rivera [1886-1957], une déclaration idéologique de ses engagements politiques et un point de rencontre avec ses amis artistes ou militants qui venaient la visiter », ajoute la directrice.

Les deux cents pièces exposées, dont environ quinze inédites, sont en grande partie issues des « trésors de la Casa Azul », ces caisses enfermées près d’un demi-siècle dans les deux salles de bains de la maison, qui n’ont été ouvertes et cataloguées qu’en 2003. Elles montrent l’enfance de Frida qui voulait devenir médecin et jouait avec un microscope ; le handicap qui l’a accompagnée toute sa vie ; son amour pour la culture mexicaine.

Lire le récit (en 2022) : Article réservé à nos abonnés Frida Kahlo au Palais Galliera, une garde-robe longtemps restée secrète

Une pièce est consacrée à la transformation de la maison en musée, en 1958, par le poète et muséographe Carlos Pellicer (1897-1977), sous la supervision de Diego Rivera qui l’avait imaginé comme « un musée dédié à son œuvre et qui portera son nom ». « Un tribut rendu à cette femme géniale que j’ai le plus aimée et admirée dans la vie », écrit le muraliste, en 1955.

Nombreux mois à l’hôpital

Le Museo Casa Estudio Diego Rivera y Frida Kahlo (« musée-maison-atelier Diego Rivera et Frida Kahlo »), situé dans le quartier de San Angel et récemment réouvert au public, présente une deuxième exposition inédite, fruit du travail de sa petite-nièce, la photographe Cristina Kahlo (née en 1960), dont la grand-mère, Cristina, était la sœur cadette de Frida.

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