ENQUÊTE – Les États de la péninsule arabique réussissent à attirer de plus en plus de ces profils grâce à une généreuse politique salariale et la perspective de travailler sur des projets d’envergure.
L’heure n’est plus à la fête pour les cabinets de conseil. Sur les plus grands marchés anglo-saxons comme en France, les incertitudes économiques et politiques ébranlent la confiance en l’avenir des entreprises, qui décident de reporter à des jours meilleurs investissements et projets stratégiques… Dans ce climat morose, où le secteur raconte en coulisses s’attendre à réaliser l’une de ses pires années en 2024, les pays du Golfe s’illustrent aujourd’hui comme un paradis doré pour les consultants. « L’argent coule à flots à Dubaï, tu peux quasiment doubler ton salaire par rapport au bureau de Paris », confie au Figaro Édouard*, consultant chez McKinsey installé aux Émirats arabes unis, quelques minutes avant d’attraper son avion en direction du Koweït, où une mission l’attend.
« Là-bas, l’État ne peut pas se passer de nous, il est prêt à beaucoup dépenser face au manque d’administration locale, résume Victor, consultant chez Bain, récemment arrivé dans…
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