«In the Summers», d’Alessandra Lacorazza Samudio, remporte le grand prix de la 50e édition du Festival du cinéma américain.
Deauville
En gros, la 50e édition du Festival du cinéma américain de Deauville fut placée sous le signe de la turbulence. Bourrasques et pluie, températures dignes de la Toussaint, la météo ne fut guère clémente avec les festivaliers. Deauville fut aussi secouée par des polémiques à propos du jury, concernant Maïwenn et Ibrahim Maalouf.
Sur les écrans, le calme régnait davantage. Il n’y eut pas vraiment de chefs-d’œuvre. Les salles étaient pleines, néanmoins. Le public se permit de siffler le jury quand celui-ci arrivait en retard aux séances. Le président Benoît Magimel, casquette vissée sur le crâne, rentrait la tête dans les épaules. Les derniers jours, le soleil fit son apparition. C’était sans doute pour saluer le palmarès, dévoilé samedi soir. In the Summers, d’Alessandra Lacorazza, rafla le grand prix. Dans la foulée, la réalisatrice obtint également celui de la révélation.
Chaque été, un père divorcé accueille ses deux filles. Elles s’ennuient un peu. Il leur apprend à jouer au billard…
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