Stade Toulousain-UBB : Bielle-Biarrey en feu, Toulouse pas assez tranchant… Tops et flops de la rencontre

TOPS 

Un UBB clinique 

L’Union Bordeaux-Bègles n’a pas eu beaucoup d’occasions franches mais elle a su les faire compter. En trois minutes, les joueurs de Yannick Bru ont pris le contrôle du match pour ne plus jamais le relâcher aux mains du Stade Toulousain. Son nombre de courses (88 contre 169) et de mètres parcourus 374 contre 665) sont deux fois moins nombreux que ceux de leurs adversaires et pourtant, les Bordelais repartent avec la victoire, la première depuis sa fusion avec Bègles en 2006, sur le terrain du Stade Toulousain. En prime, ils prennent la tête du championnat. Elle n’est pas belle la vie ? 

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Louis Bielle-Biarrey avec des jambes de feu 

Repositionnée au poste d’arrière, la pépite de 21 ans a montré que même sans Penaud ou Depoortere, la ligne arrière de l’UBB pouvait très bien se porter. La preuve en est avec son essai (18e) et sa passe décisive trois minutes plus tard pour Maxime Lucu. Au four et au moulin, Louis Bielle-Biarrey a parcouru 123 mètres et a éliminé huit défenseurs mais a aussi participé à la très belle performance défensive avec sept plaquages réussis. Une performance à la hauteur de celle de son équipe. 

La muraille de Bordeaux 

Tant bien que mal, les Toulousains se sont pris un sacré mur, ce qui les a empêchés d’aller au bout de leurs actions. 155 plaquages réussis contre 82, l’UBB n’a pas flanché face à une formation toulousaine qui a manqué de précision et qui est tombé dans le piège de leur dauphin de la saison passée. 

FLOPS 

Le Stade Toulousain manque de mordant 

Comme indiqué lors du premier top, il est inconcevable pour le Stade Toulousain de faire autant d’erreurs en phase offensive. La dernière action de la rencontre résume parfaitement la physionomie de la rencontre. Une bonne approche en mêlée, des pénalités qui les ramène à 5 m de la ligne d’en-but et flop. Grosse déception pour le champion de France en titre qui n’a pas réussi à concrétiser ses actions, emmené par un Ange Capuozzo virevoltant et Romain Ntamack qui a essayé tant bien que mal d’éclairer le jeu de son équipe. 

Un match qui aurait pu plus s’emballer 

Cette rencontre laisse un petit goût amer en tant que spectateur. Il y a eu du beau jeu, des actions intéressantes mais qui ne sont pas toujours allée à leur terme. Il est évident qu’il ne peut pas avoir des festivals offensifs à chaque rencontre, mais le manque de précision dans les moments clés de Toulouse aurait pu apporter une saveur encore plus tonique à la rencontre.