Mort d’Hassan Nasrallah : «Si l’Iran se sent davantage menacé, il pourrait revoir sa doctrine sur le nucléaire»

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ENTRETIEN – Pour David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Iris, le chef du Hezbollah libanais tué dans la nuit de vendredi à samedi «n’a pas réellement d’équivalent en termes de légitimité politique et religieuse et il va sans doute être difficile de le remplacer».

David Rigoulet-Roze est chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et rédacteur en chef de la revue «Orients Stratégiques».

LE FIGARO. – Ce samedi, l’armée israélienne a annoncé avoir «éliminé» le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe à Beyrouth. Quelles vont en être les conséquences ?

David Rigoulet-Roze. – Cet acte est susceptible d’être un game changer car Hassan Nasrallah était le mandataire privilégié de l’Iran. En termes de dissuasion, sur la frontière nord d’Israël, c’était le «joyau de la couronne» de Téhéran. La question réelle ne tourne pas autour de la réponse du Hezbollah en tant que tel mais plutôt de celle de l’Iran. Le Hezbollah est largement indexé sur l’agenda de Téhéran, encore plus depuis la disparition d’Hassan Nasrallah. 

Jusqu’à présent, la posture iranienne était une posture qui, en dehors de sa réponse directe inédite contre Israël en avril 2024, était plutôt de refuser une logique «escalatoire»…

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