La situation inquiète. Paris a demandé ce lundi soir une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, a fait savoir une source diplomatique à l’AFP, alors que l’armée israélienne a mené lundi une intense campagne de frappes contre le Hezbollah qui a fait plusieurs centaines de morts au Liban. Plus tôt dans la journée, plusieurs pays avaient appelé à la « désescalade ».
Le président américain Joe Biden a assuré qu’il « travaillait à une désescalade », en recevant à la Maison Blanche le président émirati Mohammed ben Zayed al-Nahyane. « Nous travaillons à une désescalade qui permettrait aux gens de regagner leurs maisons en toute sécurité », a-t-il affirmé. Principaux soutiens d’Israël, les États-Unis avaient « exhorté » plus tôt leurs ressortissants à quitter le Liban. La Chine a fait de même.
Plus tard dans la journée, les États-Unis ont affirmé qu’ils s’opposaient à une invasion terrestre du Liban, assurant soumettre des « idées concrètes » pour faire baisser la tension à la frontière entre Israël et le Liban.
La France évoque « l’indispensable désescalade »
Le nouveau chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a pour sa part exprimé sa « très forte inquiétude face à l’escalade militaire au Liban et au nombre important de victimes civiles », a fait savoir le quai d’Orsay. Le ministre s’est rendu lundi soir à New York pour la « semaine de haut niveau » de l’Assemblée générale des Nations unies. Il s’y « coordonnera » avec ses principaux homologues « pour avancer résolument vers l’indispensable désescalade » au Liban, selon le ministère.
L’Irak a dit vouloir organiser une « réunion urgente » des délégations des pays arabes présentes à New York pour discuter « des répercussions de l’agression sioniste » sur le Liban et « œuvrer conjointement à stopper son comportement criminel ». De son côté, l’Égypte a également appelé lundi « les puissances internationales et le Conseil de sécurité des Nations unies à intervenir immédiatement » pour mettre fin à « la dangereuse escalade israélienne au Liban ».
Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, est également « très sérieusement inquiet » du nombre de victimes civiles dans les frappes israéliennes sur le Liban, a indiqué son porte-parole.
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