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Il n’y a pas d’âge limite inférieur pour observer des symptômes évocateurs, selon la Haute autorité de Santé. Toutefois, «avant l’âge de 5 ans, il est recommandé d’être encore plus prudent avant de poser le diagnostic, en raison de la variabilité développementale» des enfants.
New Africa / stock.adobe.com

5% des enfants seraient concernés par un trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité. Face aux difficultés de diagnostic, la HAS précise les examens indispensables, et alerte sur ceux qui sont inutiles.

T.D.A.H. Quatre lettres mystérieuses, désormais omniprésentes dans les médias, les réseaux sociaux, les conversations autour de la machine à café. Encore sujet à controverses, le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité reste mal connu en France. Ce trouble du neurodéveloppement concerne pourtant autour de 5% des enfants dans le monde. Professionnels de santé et familles concernées s’accordent tous sur ce constat : le TDAH est mal diagnostiqué en France. Face à l’émergence d’experts autoproclamés, tests et conférences en ligne en tous genres pour pallier le manque de spécialistes, le ministère de la Santé et l’association de patients HyperSupers-TDAH France avaient donc saisi la Haute Autorité de Santé afin qu’elle livre ses recommandations sur le sujet.

Dans un rapport d’une soixantaine de pages, la HAS livre ce lundi ses «recommandations de bonnes pratiques» pour «améliorer le diagnostic et la prise en charge du TDAH chez l’enfant…

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Mon enfant a-t-il un TDAH ? La Haute autorité de santé livre un guide inédit pour améliorer le diagnostic

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