« Ça ne vaut pas celui de Garabit, mais c’est tout de même magnifique. » Un brin chauvin, un retraité cantalien ne peut qu’admirer, ce jeudi, le viaduc des Rochers noirs, niché en Corrèze au sud-ouest de Soursac. Il détonne dans le paysage de par ses dimensions : 140 m de long et culminant à 92 m au-dessus du sol pour enjamber la rivière la Luzège. Et si l’observateur auvergnat a parcouru près d’une centaine de kilomètres, c’est bien pour constater la nouvelle apparence de l’édifice inauguré en 1913 par le président Raymond Poincaré.
« C’est vrai qu’il était dans un piteux état avant… » confie sa femme, impressionnée par l’efficacité des travaux menés sur l’ouvrage qui permettait, au début du siècle dernier, à un tramway d’effectuer la ligne Tulle-Ussel. Avant de voir ce Transcorrézien faire son ultime voyage en 1959, puis de devenir un pont routier jusqu’en 1982 et d’être fermé à la circulation piétonne depuis une vingtaine d’années.
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