Au Sri Lanka, un marxiste pour négocier avec le FMI

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DÉCRYPTAGE – Élu président, le candidat de la gauche, Anura Kumara Dissanayake, veut aménager le plan d’austérité imposé avec l’aval du Fonds.

À New Delhi

L’examen des bulletins de vote était en cours dimanche après-midi, mais le résultat faisait peu de doute. Anura Kumara Dissanayake, 55 ans, est arrivé en tête de la présidentielle sri-lankaise de samedi. Avec 42 % des voix, il devance de dix points le chef de l’opposition au Parlement, Sajith Premadasa. La victoire de Dissanayake est celle de son parti nationaliste d’extrême gauche, le JVP, mais aussi celle du NPP (National People’s Power), une alliance de 21 mouvements associatifs et de syndicats, dont il était le candidat.

Le NPP l’a emporté en reprenant les revendications portées par la révolution populaire de 2022. Cette mobilisation issue de la société civile avait renversé le président Rajapaksa accusé de népotisme et de corruption. Le NPP se présente comme une organisation « incorruptible, dotée d’une culture politique transparente ». Il promet une nouvelle constitution soumise à référendum qui abolira le système présidentiel pour rétablir…

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