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Si cette maladie neurodégénérative est en partie génétique, son apparition est aussi très influencée par les modes de vie et la santé cardiovasculaire, explique le Dr Nicolas Villain, neurologue.
« Alzheimer n’est pas une fatalité », affirme un collectif d’experts dans un livre éponyme édité sous l’égide de la Fondation Recherche Alzheimer*. Le Dr Nicolas Villain, neurologue à la Pitié Salpêtrière à Paris qui a participé à l’ouvrage, explique au « Figaro » pourquoi nous ne sommes pas impuissants face à la maladie et comment chacun de nous peut, tout au long de sa vie, prévenir son apparition et en retarder les symptômes.
LE FIGARO. – Dans votre ouvrage, vous abordez la prévention non pharmacologique de la maladie d’Alzheimer. Cela signifie-t-il que la pathologie est liée à l’environnement et à nos modes de vie, et qu’elle est évitable ?
Dr Nicolas VILLAIN. – La maladie d’Alzheimer n’a pas une cause unique : elle est sous l’influence de facteurs génétiques multiples, mais aussi environnementaux. La génétique est l’unique cause dans seulement 0,5 % des cas. Pour la majorité des patients c’est donc effectivement une conjonction de facteurs…
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