CRITIQUE – Au Palais Garnier, cette parodie politique s’avère toujours aussi propice à véhiculer l’esprit du temps.
«Raconte-moi une histoire de voleurs. – D’accord: il était une fois un ancien banquier devenu président. – Et après? – C’est tout.» C’est l’une des saillies les plus spirituelles entendues dans les dialogues de la nouvelle production des Brigands d’Offenbach à l’affiche du Palais Garnier.
Car le metteur en scène Barrie Kosky, très familier de l’univers d’Offenbach et du style de cabaret, sait bien que l’opérette, sous Napoléon III, est un genre satirique qui repose sur une critique de la société de l’époque, en particulier dans les dialogues parlés qui ont toujours été malléables en fonction du contexte.
Pour le «Palais Barnier (euh, pardon… Garnier)», c’est Antonio Cuenca Ruiz qui les a récrits, avec plus ou moins de légèreté. Le numéro de chansonnière de Sandrine Sarroche, le jour de l’annonce du nouveau gouvernement, fait basculer la soirée dans un humour politique plus convenu que subversif: éternel problème de l’impertinence qui n’est plus corrosive quand elle est attendue!
L’esprit du temps
Si le metteur…
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