Les constructeurs automobiles appellent l’Europe à l’aide avant l’entrée en vigueur de nouveaux objectifs en 2025, à l’exception du groupe piloté par Carlos Tavares qui réclame de s’en tenir à la feuille de route prévue.
Ils sont français, allemands, italiens, américains, japonais, coréens… mais malgré leurs origines variées, les constructeurs automobiles sont logés à la même enseigne en Europe. Tous connaissent le niveau moyen d’émissions de CO2 à atteindre chaque année pour respecter la législation européenne et éviter de payer de lourdes amendes. La moyenne calculée pour chaque constructeur prend en compte les émissions à la sortie du pot d’échappement des véhicules assemblés en Europe ou importés d’autres continents et vendus au sein de l’Union européenne.
Ceux qui vendent un grand nombre de voitures électriques et d’hybrides obtiennent une meilleure moyenne que les « mauvais élèves » de la classe qui ont surtout écoulé des thermiques et un peu d’hybrides. Or, à partir de 2025, le niveau d’émissions moyen devra baisser de 15 %. Et comme les ventes de voitures électriques traversent un trou d’air, les risques de payer des pénalités se profilent pour plusieurs…
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