Nouvelle-Zélande : le concours de l'oiseau de l'année 2024 remporté par un rare manchot bruyant

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Après une année de campagne, c’est une espèce de pingouin aux yeux jaunes qui remporte l’élection du 15 septembre. Ce projet vise à sensibiliser la population à la situation critique des oiseaux natifs du pays.

C’est une consécration pour l’hoiho, qui signifie «crieur de bruit» en langue māori, plus connu comme le pingouin aux yeux jaunes. Ce manchot antipode a remporté le concours de l’«oiseau de l’année 2024», compétition créée en 2005 pour sensibiliser aux espèces d’oiseaux menacées en Nouvelle-Zélande. L’hoiho a recueilli plus de 6000 votes parmi les 50.000 électeurs. Des chiffres significatifs qui traduisent un vif intérêt pour la préservation des espèces menacées. 

Cette édition a été marquée par la mise en avant de campagnes locales et une mobilisation d’étudiants universitaires tout au long de l’année 2024. Un des principaux habitats de l’espèce est la ville de Dunedin, raison pour laquelle la ville s’est davantage mobilisée. De nombreuses personnalités nationales ont apporté leur soutien. Parmi elles, Helen Clark, l’ancienne première ministre néo-zélandaise ou encore Chris Hipkins, chef du Parti travailliste. D’autres personnalités étrangères comme la primatologue britannique Jane Goodall ont aussi revendiqué leur participation au concours. La campagne en faveur de ce manchot a donc été l’une des plus soutenues depuis la naissance du concours. En 2019, l’hoiho avait déjà été élu. Ainsi, il rejoint le kākāpō : ils sont les seuls oiseaux primés à avoir remporté le titre à deux reprises.

Œuvrer pour la préservation des espèces

La victoire de ce manchot est d’autant plus importante qu’elle pourrait être cruciale pour sa préservation. Cet oiseau timide est en effet considéré comme le manchot le plus rare au monde. L’hoiho, espèce en danger d’extinction, a vu sa population chuter de 78% en 15 ans, preuve de l’urgence de sa préservation. On le trouve uniquement sur les îles de Chatham et du sud de la Nouvelle-Zélande, ainsi que sur les îles subantarctiques d’Auckland et Campbell. Les Hoiho se heurtent à de nombreuses difficultés. Par exemple, la surpêche qui engendre la diminution de leurs potentielles sources de nourriture. Ils sont aussi soumis aux appétits de certains prédateurs comme les chats ou les chiens en raison de leur odeur nauséabonde de poisson. Selon le département de la conservation néo-zélandais, les chiffres sont inquiétants et continuent de baisser avec plus que 4000 à 5000 manchots présents sur le territoire. L’élection de l’hoiho permet donc de donner de la visibilité à l’espèce afin d’œuvrer pour sa préservation.



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