«Je n’ai rien à cacher» : Aurore Bergé se défend après le scandale des crèches privées

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« J’ai l’esprit très tranquille par contre je suis très en colère des raccourcis que j’ai pu lire, qui essaie d’instiller une sorte de doutes comme si parler à des fédérations, des acteurs était un problème. » Soupçonnée dans le livre « Les Ogres » de Victor Castanet d’avoir conclu « de petits arrangements » avec la déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC) Elsa Hervy, l’ex-ministre des Familles Aurore Bergé dément.

« Je n’ai rien à cacher. On peut prendre mon téléphone, lire tous les échanges que j’ai eus avec la présidente de la fédération, car il n’y a évidemment rien d’illégal. C’est une relation strictement professionnelle. On n’a jamais pris un café ensemble. Je ne l’ai vue que dans un cadre professionnel, par contre oui, j’ai échangé avec elle comme j’ai échangé avec des patrons de syndicats, avec des professionnels de la petite enfance », assure celle qui s’apprête à quitter son poste de ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle demande à « être jugée sur ses actes ».

Version confirmée dans un entretien accordé à Ouest-France ce samedi par Elsa Hervy : « Il nous est arrivé d’échanger directement, comme la ministre l’a fait avec d’autres acteurs, mais je n’ai passé aucun pacte. Ça n’existera jamais », assure la déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC).

Elle entend déposer plainte pour diffamation

« Quand j’ai été nommée ministre, j’avais en charge la petite enfance, j’ai rencontré l’ensemble des acteurs. On ne peut pas réussir en pensant que le public seul ou le privé seul peut s’en sortir. J’ai été la ministre la plus inflexible sur les questions de risques de maltraitance et sur la question des contrôles et ça, il n’en est jamais question dans le livre », plaide-t-elle, déplorant qu’ « on trouve normal que des collaborateurs (l)’aient enregistrée à (son) insu ».

« J’ai fait changer la loi et j’ai fait adopter à l’unanimité de l’Assemblée nationale une disposition qui permet enfin qu’on puisse faire des contrôles aux sièges des grands groupes privés, que nos grands corps d’inspection aient accès à tous leurs documents. Ce qui n’était pas le cas avant. Mais les actes, on s’en fout, on instille un doute sur des bouts de messages », poursuit l’élue, qui entend déposer plainte pour diffamation contre l’auteur du livre.

Même démarche pour Elsa Hervy qui, toujours dans Ouest-France, affirme que sa Fédération et elle-même comptaient porter plainte contre Victor Castanet au sujet de certains propos apparaissant dans une boucle de messagerie Télégram avec Aurore Bergé qui lui sont attribués dans le livre : « Ces échanges sont tronqués, truqués, parfois même inventés, probablement manipulés par une source mal intentionnée », selon la représentante des crèches.



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