À Venise, Homo Faber célèbre l’artisanat d’art

Envoyé spécial à Venise

Après des décennies marquées par un design rigoriste, fort d’un intérêt retrouvé pour le décoratif, l’artisanat d’art profite d’un engouement nouveau. Des techniques manuelles, des savoir-faire autrefois dénigrés – car jugés kitsch -, comme la dorure, la marqueterie de paille, le stuc ou encore le trompe-l’œil font leur retour. À Venise, la Biennale Homo Faber 2024, orchestrée par l’organisation non lucrative Michelangelo Foundation, célèbre ces métiers d’art dans leur expression la plus contemporaine.

Sur l’île de San Giorgio Maggiore, face aux Palais des doges, à l’entrée du grand canal, pas moins de 800 objets d’exception, créés par plus de 400 artisans, issus de 70 pays, illustrent créativité, techniques et matières propres à l’art de la main. Chacun y découvre, jusqu’au 30 septembre, de la céramique, comme de la joaillerie, du mobilier ou des tapisseries, dans une basilique érigée par Andrea Palladio, les coursives d’un cloître ou encore des serres.

Un thème central

«Il nous importait…