DÉCRYPTAGE – La biotech, dont les ventes sont au plus bas, attend d’autres sources de revenus que le vaccin contre le Covid.
Fort des revenus colossaux engrangés pendant la pandémie, Moderna a investi massivement pour préparer son avenir au-delà du Covid. La biotech s’apprête aujourd’hui à réduire la voilure, à la satisfaction des investisseurs qui commencent à s’impatienter de voir le laboratoire réaliser de telles dépenses alors que les ventes s’essoufflent. « L’ambition débridée de Moderna a un coût que les actionnaires ne peuvent plus supporter », analysait le Wall Street Journal cet été.
Les dépenses de recherche et développement de la biotech devraient continuer à augmenter légèrement en 2024, à 4,8 milliards de dollars contre 4,5 milliards anticipés en mai. Mais au cours de la période 2025-2028, elles baisseront de 20 %, passant de 20 milliards de dollars à 16 milliards, a annoncé Stéphane Bancel, son directeur général lors d’une journée dédiée aux investisseurs jeudi. En 2027, elles devraient osciller entre 3,6 et 3,8 milliards de dollars
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