CRITIQUE – La création de la chorégraphe belge sur la musique de Vivaldi déconcerte avant d’émerveiller.
Un néon clignote dans le silence, puis tout un mur. À quelle fréquence? Voilà posée la question du rythme. Anne Teresa de Keersmaeker s’attaque aux Quatre Saisons de Vivaldi, et on se doute qu’elle ne va pas les chorégraphier comme elle s’est emparée de Reich, Schönberg ou Biber. Le défi est de faire entendre cette partition vraiment pour ce qu’elle est. L’intitulé de la pièce, reprenant le nom donné par Vivaldi aux douze concertos ouverts par Les Quatre Saisons, souligne la dimension du projet: Il cimento dell’armonia e dell’inventione.
La tâche est d’ampleur: la chorégraphe s’adjoint la complicité de Radouan Mriziga, chorégraphe bruxellois originaire de Marrakech et passé par Parts, l’école de chorégraphie d’Anne Teresa de Keersmaeker. «J’ai été très heureux de cette invitation d’Anne Teresa parce que cette musique permet de travailler sur la question de la mémoire collective», dit-il. La chorégraphe, qui a découvert pour cette création les sonnets écrits par Vivaldi, met de son côté l’accent…
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