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Le repérage du TDAH se fait souvent sur incitation du personnel enseignant.
CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

DÉCRYPTAGE – Alors que la Haute autorité de santé s’apprête à rendre de nouvelles recommandations sur le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité de l’enfant (TDA/H), il est pertinent de rappeler la nécessité d’un diagnostic très affiné qui tient compte de l’âge.

Une étude de l’Insee sortie le 2 septembre est venue décortiquer un mécanisme confusément connu mais jamais «prouvé» en France à cette échelle : être né en fin d’année est en moyenne un désavantage à l’école. Fondée sur les données du test Pisa, qui évalue les performances scolaires des élèves de l’OCDE, l’étude de l’Insee explique qu’être plus jeune d’un an lors de l’entrée à l’école baisse d’environ 20 points les performances à l’âge de 15 ans en mathématiques, en sciences et en lecture. C’est beaucoup, l’équivalent d’une année d’études en moins. Les conséquences peuvent marquer une vie. Ainsi le niveau de diplôme est en moyenne inférieur chez les personnes nées en fin d’année et «le harcèlement les touche plus souvent», explique Alain Weill, médecin et directeur adjoint du groupement Epi-Phare (Assurance maladie et Agence nationale de sécurité du médicament). 

Par ailleurs, rappelle ce document de l’Insee, «les élèves jeunes à l’entrée à l’école sont surreprésentés dans…

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«On s’est demandé si on était passé à côté» : le mois de naissance, un biais oublié dans l’évaluation du TDAH

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