L’obstination de Giorgia Meloni a fini par payer: le nombre d’entrées irrégulières en Italie a chuté de 65 % au cours des huit premiers mois de 2024 par rapport à l’année dernière.
Cet article est issu du «Figaro Magazine».
Elle ne pouvait pas y arriver. Elle n’était qu’une populiste incapable de tenir des engagements chimériques. Que n’a-t-on entendu sur Giorgia Meloni après son arrivée au pouvoir en 2022? Sa promesse de réduire drastiquement l’immigration allait inutilement contre le sens de l’histoire et la doxa européenne. Quelques semaines après son installation au palais Chigi, Gérald Darmanin théorisait ce fatalisme ambiant devant l’Assemblée nationale française: «Il ne sert à rien d’être contre l’immigration, que veut dire être contre le mouvement des hommes sur la Terre? Une partie d’entre eux fuit à cause de la misère, de la persécution ou des événements climatiques.»
Mais la présidente du Conseil italien ne s’est pas résignée. Sourde aux critiques, elle a commencé par refuser de laisser accoster sur ses côtes un navire de réfugiés qui a finalement été accueilli à Toulon. Puis elle a alourdi les sanctions contre les passeurs, contrôlé l’activité des ONG promigrants…
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