DIRECT. Nouveau gouvernement : Michel Barnier présent ce dimanche à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques

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16:06

Après la nomination de Michel Barnier, Bernard Cazeneuve sort du silence 

Trois jours après la nomination de Michel Barnier à Matignon, Bernard Cazeneuve – un temps évoqué comme une option sérieuse – a pris la parole ce dimanche sur X. « La multiplicité des promesses n’a jamais garanti l’étendue des résultats. Mieux valent des propositions provisoirement incomplètes mais honnêtement adaptées aux possibilités que les panneaux-réclame dont on a abusé », écrit l’ex-Premier ministre de François Hollande, citant Pierre Mendes France. 

15:49

Entre Edouard Philippe et Michel Barnier, un entretien « cordial » 

Selon le député Horizons Laurent Marcangeli, présent lui aussi à Matignon ce dimanche matin, l’échange entre Edouard Philippe et Michel Barnier a été « cordial ». « Il était basé sur une certaine forme de respect et de confiance (…). Nous ne sommes pas éloignés sur le constat de la situation du pays et sur les éventuelles réponses », poursuit-il. Sans confirmer une présence d’Horizons au sein du nouveau gouvernement, il a admis que cela n’était « pas exclu ». 

15:32

François Bayrou est arrivé à Matignon 

Après l’ex-Premier ministre Edouard Philippe, c’est au tour du chef du Modem d’être reçu par Michel Barnier. Selon BFMTV, François Bayrou est arrivé à Matignon peu avant 15h. Au micro de RTL, le maire de Pau a affirmé ce dimanche matin qu’il ne souhaitait pas obtenir de poste de ministre. 

15:11

Emmanuel Macron peut-il vraiment changer ? 

Avec la nomination d’un Premier ministre LR, le chef de l’État promet (encore une fois) de se « réinventer » et de laisser « le gouvernement gouverner ». Y parviendra-t-il, lui qui a aimé jusque-là s’occuper de tout ? Première petite révolution en macronie, le chef de l’Etat ne s’est pour l’heure pas exprimé auprès des Français, afin de laisser à Michel Barnier le temps de s’installer. Autre geste : contrairement à ses prédécesseurs, Michel Barnier a pu choisir son chef de cabinet. 

14:40

Vautrin est aussi à Châlons

La ministre de la Santé et du Travail – pour quelques jours encore, le temps qu’un successeur prenne sa place – Catherine Vautrin, se trouve elle aussi à la foire agricole de Châlons-en-Champagne. L’ancienne présidente de Reims métropole y a croisé son ancien Premier ministre Gabriel Attal.

Gabriel Attal et Catherine Vautrin, ce dimanche à Châlons-en-Champagn. AFP/François Nascimbeni

14:20

Corbière s’adresse aux socialistes

« C’est pas un scoop: Bernard Cazeneuve c’était un leurre d’Emmanuel Macron, il avait dès juillet pris contact avec Michel Barnier », a estimé sur LCI Alexis Corbière, député NFP de Seine-Saint-Denis. Mais comme il est habile, il veut casser le Nouveau Front Populaire, et il a bien compris que la lame peut passer. Au Parti socialiste, il y avait un débat très vif. (…) La gauche ne se relèvera pas si elle est dans la désunion. Les opposants d’Olivier Faure ont tort de reprendre la légende macronienne » sur l’ancien socialiste fortement envisagé à Matignon. 

14:07

Gabriel Attal est à Châlons-en-Champagne

L’ancien Premier ministre semble avoir multiplié les photos avec des promeneurs de la foire agricole qui attire de nombreux politiques ces jours-ci.

13:46

Matignon : pour Blanquer, « 4 ou 5 personnes pouvaient très dignement exercer cette fonction »

« Je pense qu’il y avait 4 ou 5 personnes qui pouvaient très dignement exercer cette fonction (de Premier ministre, NDLR) et Michel Barnier en faisait partie », déclare sur Sud Radio ce dimanche l’ex-ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Pour lui, « personne ne peut douter de la bonne volonté de Michel Barnier », même s’il faudra « juger sur pièces ».

13:35

Le parti macroniste Terres de Progrès ne donne « pas de chèque en blanc » au Premier ministre

« A Terres De Progrès, nous sommes prêts à apporter notre pierre à l’édifice pour répondre au besoin des français, mais il n’y aura pas de chèque en blanc » au nouveau gouvernement, déclare sur X la ministre démissionnaire de l’Agriculture Agnès Pannier-Runacher ce dimanche, membre de ce parti. Ce mouvement, qui se revendique de centre-gauche et réunit plusieurs anciens socialistes et ministres d’Emmanuel Macron, est associé à Renaissance. « On ne demande pas au Premier ministre de résoudre tous les problème en trois mois », ajoute tout de même Agnès Pannier-Runacher.

13:28

Paralympiques : Michel Barnier sera présent à la cérémonie de clôture 

Le Premier Ministre Michel Barnier assistera ce soir à la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques, confirme son entourage au Parisien. Il viendra saluer et échanger avec les volontaires des JOP ainsi que les forces de sécurité.

13:17

Le RN demandera l’abrogation de la réforme des retraites, une « injustice sociale »

« Nous allons proposer de revenir à 42 anuités de cotisation et à 62 ans pour l’âge de départ à la retraite », déclare le député RN Jean-Philippe Tanguy sur BFMTV ce dimanche, alors que le parti n’a pas toujours été clair sur le sujet. Il a qualifié cette réforme « d’injustice sociale » qui serait « inefficace économiquement ». Il « faut la remettre totalement à plat », déclare-t-il. Michel Barnier s’est dit prêt à « ouvrir le débat » sur le sujet, mais pas à « tout remettre en cause ».

13:10

Vote du budget : s’il y a 49.3, Michel Barnier « aura de très grandes difficultés avec nous », déclare le RN Jean-Philippe Tanguy.

Si lors du vote du budget dans les prochaines semaines « il y a un 49.3, si Monsieur Barnier fait comme Madame Borne avant lui (…) je pense qu’il aura de très grandes difficultés avec nous », déclare sur BFMTV le député RN Jean-Philippe Tanguy ce dimanche. Sur le budget proposé, « on sera extrêmement exigeants, et de toute façon s’il ne prend pas très rapidement les mesures de redressement nécessaires au pays, on va vraiment avoir des situations très difficiles. » Il a également répété que le RN ne ferait pas partie du gouvernement de Michel Barnier.

12:51

« La proportionnelle est une évidence désormais »

« Je suis certain que le président de la République a discuté de cela avec le Premier ministre, c’est une question de société », plaide François Bayrou à propos du mode de scrutin à la proportionnelle. 

Avec ce mode de scrutin, la vie politique ne serait peut-être « pas plus simple » mais « elle serait plus loyale ».

12:48

La vision de Bayrou des finances françaises

Interrogé sur les propos de Marine Le Pen, qui a ironisé sur Macron ce « Mozart de la finance », alors que la dette française explose, François Bayrou défend que : « on a vécu trois crises, la première c’est les Gilets jaunes. Ca a coûté de l’argent pour rééquilibrer le sentiment de toute une partie de la population. On a eu le Covid. Je ne rencontre pas un chef d’entreprise qui ne me dise on peut dire ce qu’on veut mais Macron nous a sauvés. Troisième crise, la guerre en Ukraine et on est encore en plein dedans », plaide le Haut-commissaire au Plan, qui souhaite « un plan décennal de retour à l’équilibre des finances publiques ».

12:41

Pourquoi Bayrou ne sera pas ministre

Il y revient après la pub, sur RTL : « J’ai deux choses très importantes à faire : je suis maire de Pau et je veux aller au bout de la mission du Plan », justifie-t-il en substance.

12:31

Marylise Léon demande « a minima » une suspension de la réforme des retraites

« Il faut qu’on mette tous les sujets sur la table », affirme Marylise Léon. Sur la question de la réforme des retraites, l’un des dossiers potentiellement explosifs du nouveau gouvernement, la syndicaliste demande « a minima » une suspension de la réforme avant de « discuter ». 

« L’idée c’est qu’argument contre argument, on fasse la démonstration que c’est une réforme profondément injuste », justifie-t-elle. 

12:28

« Je ne serai pas ministre »

« Non, je ne serai pas ministre, si ça n’avait pas été Matignon, ce qui était impossible pour les raisons que vous savez », affirme, sur RTL, François Bayrou.

« Si on m’avait confié Matignon j’aurais accepté » mais le président du MoDem défendait la nomination de Bernard Cazeneuve.

Et des ministres RN ? « Je ne pense pas que ce soit possible, ni souhaitable ».

12:25

« L’urgence aujourd’hui est sociale » : le message de Marylise Léon à Michel Barnier

« Le message que j’ai envie de lui faire passer c’est : l’urgence aujourd’hui elle est sociale. » La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon a assuré sur France Inter ce midi ne pas partager « le choix fait de désigner un Premier ministre avec le RN en arbitre », tout en assurant ne pas lui faire « de procès d’intention ». 

Marylise Léon assure ne pas avoir été appelée par le nouveau Premier ministre ni le « connaître personnellement ». 

12:13

Barnier reçoit Bayrou cet après-midi

C’est le président du MoDem qui l’a annoncé lui-même sur RTL.

12:13

Les atouts de Barnier, selon Bayrou

« Dans les circonstances actuelles, c’est un bon choix (…) Il va permettre d’élargir la majorité, d’en créer une nouvelle au Sénat, et il a une bonne image à Bruxelles, ça fait beaucoup d’atouts », estime au sujet de Michel Barnier François Bayrou.

12:11

Sur la passation de pouvoirs Attal-Barnier

« Ouais, heu… » bredouille d’abord François Bayrou, interrogé sur ce qu’il a pensé de la passation de pouvoirs entre l’ancien et le nouveau Premier ministre, disant « ne pas vouloir jouer » à « l’observation des méchancetés ». Il renvoie « ceux qui étaient » au pouvoir « avant » et ceux qui l’étaient « encore avant » à leurs reponsabilités.

12:09

Le « triptyque » de Bayrou

« Non, et ça ne pouvait pas être une cohabitation. Le résultat de cette élection empêchait que cela en fut une », estime sur RTL François Bayrou, le président du MoDem et Haut-commissaire au Plan. « C’est une coresponsabilité », préfère-t-il dire, « un triptyque, avec un président fort, un gouvernement fort, un Parlement fort ».

12:00

Marine Le Pen, le nez sur les municipales

« Autant que cela sera possible dans la configuration actuelle, nos députés continueront leur inlassable travail de défense des Français, amender ce qui peut être bon, rejeter ce qui peut être néfaste ou toxique, et construire les alliances », avance Marine Le Pen. Elle mentionne comme cap les municipales de 2026 avant de conclure son discours de rentrée.

11:58

Marine Le Pen appelle à recourir aux référendums

« Emmanuel Macron lui-même, dans le chaos qu’il a créé, dispose de leviers permettant de faire vivre notre démocratie, à commencer par le référendum, qu’on a complètement oublié », demande Marine Le Pen. Le RN « soutiendra sans réserve toute démarche visant à donner au peuple le pouvoir de décider directement », ajoute-t-elle.

11:55

Être « plus audibles, plus structurés, plus performants »

« En juin 2022, nous avions six députés à l’Assemblée nationale. Depuis le 7 juillet, nous en avons 126 », rappelle Marine Le Pen. 

11 millions d’électeurs, c’est « trois fois plus qu’aux précédentes législatives, mesurons la promesse que cela constitue pour l’avenir », poursuit l’ancienne présidente du Rassemblement national. « Nous aurions dû avoir une majorité absolue » au second tour, et « leurs manœuvres renforcent notre détermination à être plus audibles, plus structurés, plus performants », s’emballe-t-elle.

11:47

Pas de censure RN pour l’instant, sauf si…

« Nous serons amenés dès les prochaines semaines à indiquer les lignes rouges », « nous n’accorderons pas de blanc-seing. Si au fil des semaines, les Français devaient être à nouveau oubliés ou maltraités, nous n’hésiterions pas à censurer le gouvernement », insiste la cheffe des députés frontistes. 

11:42

Le Pen dénonce la « complaisance » des partis politiques et la « tambouille électorale »

« Il fallait des acteurs complaisants: tous les partis politiques depuis deux mois ont été au diapason du scénario concocté par Emmanuel Macron », dénonce Marine Le Pen dans son discours politique de rentrée. La « tambouille électorale » a privé, selon elle, son parti, d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée, et de diriger le pays.

11:38

Le Pen étrille Macron

Après avoir salué depuis Hénin-Beaumont le « brillant succès des Jeux olympiques », et remercié l’assistance pour « les élections ont été triomphales pour le RN avec dix députés élus sur douze circonscriptions » dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen, dans son discours de rentrée, cogne. Alors que la gauche la présente comme la « DRH du gouvernement », elle accuse Emmanuel Macron d’être le « premier président à réaliser l’exploit, malgré la solidité de nos institutions, de rendre notre pays ingouvernable ». Lui reprochant « depuis 7 ans » ses « foucades verbales » et « la prise de décisions en petit comité, sans jamais consulter, sans jamais se remettre en cause », elle étrille d’un mot son bilan. 

11:28

Edouard Philippe est à Matignon

L’ancien Premier ministre Edouard Philippe est reçu actuellement à Matignon par Michel Barnier, en tant que président du parti Horizons. Il est accompagné du président du groupe Horizons à l’Assemblée Laurent Marcangeli.

11:23

Darmanin vante son action à Tourcoing

Sur X, Gérald Darmanin, dont le compte ne mentionne ni qu’il est toujours ministre de l’Intérieur, ni qu’il est redevenu député, encore moins qu’il est toujours conseiller municipal de la ville de Tourcoing, publie un très long message vantant ce que « nous faisons avec Doriane Becue », sa successeure, pour le « pouvoir d’achat » des habitants.

11:15

Barnier « doit être respectueux de ce que souhaitent les 11 millions d’électeurs du RN », affirme Le Pen

Michel Barnier « doit être respectueux de ce que souhaitent les 11 millions d’électeurs du RN », affirme Marine Le Pen. 

« Il ne faut pas que Michel Barnier oublie les résultats des élections européennes », a-t-elle également mis en garde. 

11:12

Marine Le Pen n’est « pas DRH d’Emmanuel Macron »

Interrogée par des journalistes depuis son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) où elle fait sa rentrée politique, Marine Le Pen a martelé : « Je n’ai pas choisi le Premier ministre, je ne suis pas DRH d’Emmanuel Macron ». 

Et la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée d’expliquer que lorsqu’elle a été reçue par le président, elle a « donné encore une fois quels étaient pour nous les critères, les conditions qui entraîneraient une non-censure immédiate de la part du RN du Premier ministre qui serait choisi. À partir du moment où ces conditions pour l’instant sont respectées, nous respectons notre part. »

11:06

Bompard pour la proportionnelle dans un régime parlementaire

« S’il s’agit juste de changer le mode de scrutin et de rester dans les institutions de la Ve République avec un président de la République responsable devant personne », Manuel Bompard dit non à la proportionnelle. Mais adopter ce mode de scrutin dans un véritable régime parlementaire et une VIe République, oui. « Réinventer les règles de vivre ensemble dans la démocratie, c’est ce que nous défendons avec Jean-Luc Mélenchon depuis 20 ans », dit-il.

11:00

« Il fallait nous laisser une chance »

Sur CNews et Europe 1, Manuel Bompard insiste: « il fallait nous laisser d’abord une chance » de nommer Lucie Castets Première ministre. « Je ne pense pas que notre candidate se serait fait censurer ».

10:44

Bompard veut du concret

« Mon sujet, c’est qu’est-ce qu’on fait. Pour l’instant les réponses qu’on nous a données ne vont pas dans le sens de régler les problèmes des Français », affirme Manuel Bompard.

10:31

« On n’a pas été invités »

Sur CNews et Europe 1, Manuel Bompard affirme que Michel Barnier, qui consulte depuis sa nomination, n’a pas convié sa famille, sans préciser s’il parle du Nouveau front populaire ou des Insoumis. 

10:19

« Les électeurs du RN sont aussi trahis », pour Bompard

«Le président de la République a donné au RN le droit de vie ou de mort sur un gouvernement», dénonce Manuel Bompard sur CNews et Europe 1.  « Marine Le Pen permet aux politiques macronistes de bénéficier d’un sursis », estime le coordinateur de la France insoumise, député des Bouches-du-Rhône. Si cette décision va à l’encontre du vote des Français aux élections législatives, les électeurs du RN « sont aussi trahis », eux qui « espéraient une rupture ».

10:14

Les manifestations d’hier, contre Macron

« Tout le monde a compris que le responsable de ce coup de force, il a un nom, il a une adresse, il s’appelle Emmanuel Macron et il habite à l’Elysée », affirme, sur CNews, Manuel Bompard au sujet des mobilisations d’hier dans toute la France.

Pas de vainqueur aux élections ? « Aux Jeux olympiques, le premier qui arrive gagne la médaille d’or. (…) Ce qui se fait partout dans toutes les démocraties du monde, c’est de nommer celui qui est arrivé en tête », martèle le coordinateur de la France insoumise.

10:05

Si vous l’avez manqué

Pour son premier déplacement de Premier ministre, Michel Barnier avait opté hier pour l’hôpital Necker, à Paris. Il y a dessiné les contours de sa méthode : ainsi l’hôpital sera-t-il l’une de ses priorités mais « si vous tombez sur un Premier ministre qui vous dit qu’il va faire des miracles, méfiez-vous ! » 

09:50

Tony Estanguet ministre ?

Il a marqué par sa maîtrise des dossiers et se trouve disponible pour d’autres missions. Le président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris Tony Estanguet pourrait-il rejoindre le gouvernement ? « Ce que Tony a vécu là est transposable dans à peu près n’importe quel domaine », a confié au Parisien son proche conseiller Benjamin Brun. « Je n’ai pas l’impression qu’il ait envie » de faire de la politique, estime de son côté Stéphane Troussel, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis.

09:30

Tondelier agacée par Barnier qui a reçu le JDD

Comme d’autres, la patronne des Ecologistes Marine Tondelier s’agace, sur X, que Michel Barnier ait choisi le JDD – il a aussi reçu La Tribune – pour faire ses premières confidences à la presse écrite, avec petit tour explicatif de son bureau à Matignon. « Qu’est-ce que je pourrais faire comme première interview pour montrer que je suis un Premier Ministre qui veut travailler avec tout le monde, apaiser le pays et rassembler les Français », écrit-elle ironique. Et de conclure « non, rien ». 

09:17

Le MoDem à gauche des macronistes

Les députés MoDem vont déménager et s’installer, dans l’hémicycle du Palais Bourbon, à gauche des élus Renaissance, et non plus à droite. Le ministre démissionnaire de l’Agriculture Marc Fesneau, président du groupe, justifie dans La Tribune ce changement « très symbolique »: « J’ai ainsi voulu montrer qu’on était centraux, y compris physiquement. C’est notre place. »

Ce déménagement montre aussi le décalage de Renaissance vers la droite.

09:04

Les parlementaires font leur rentrée

Si la session ordinaire de la nouvelle législature ne doit, en principe, s’ouvrir que le 1er octobre, les députés vont faire leur rentrée. Demain, les ministres de l’Economie et du Budget, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, tous deux démissionnaires, doivent être entendus par la commission des finances de l’Assemblée, en attendant la nomination de leurs remplaçants par le nouveau Premier ministre Michel Barnier.

Tout au long de la semaine se tiendront aussi les journées parlementaires de la France insoumise (à huis clos), des différents partis du camp présidentiel (Renaissance, MoDem, Horizons), de LR, et du RN.

08:53

Le gouvernement « sous surveillance » du RN

Interrogée dans La Tribune pour savoir si le RN allait bloquer la nomination d’un ministre socialiste, Marine Le Pen affirme que « notre souhait n’est pas de susciter un blocage ». « Si nous l’avions souhaité, nous aurions fait comme le Nouveau Front populaire et menacé de censurer tout le monde », ajoute la présidente du groupe RN à l’Assemblée. » Ce n’est pas notre état d’esprit. Nous, nous souhaitons qu’il y ait un gouvernement, et ce gouvernement sera évidemment sous surveillance », dit-elle.

08:40

A ce jour, Michel Barnier n’a rencontré que la droite et les macronistes

Le nouveau Premier ministre a été nommé jeudi en début d’après-midi et a pris ses quartiers à Matignon après la passation de pouvoirs jeudi soir. Consultant depuis pour former un gouvernement et lui garantir la stabilité, il a reçu son prédécesseur Gabriel Attal, chef des députés Renaissance, Laurent Wauquiez, chef du groupe Droite républicaine, Bruno Retailleau, son homologue au Sénat, avant de rencontrer ce dimanche des membres d’Horizons dont Edouard Philippe. Il s’est aussi entretenu avec Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale. Et il a vu l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, en campagne pour prendre la tête du parti Renaissance. 

08:33

Déficit: Moscovici tire la sonnette d’alarme

Dans nos colonnes ce matin, le président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici appelle le futur gouvernement à « agir de manière rapide et décisive » contre le déficit de l’Etat français. « Si rien ne change, la France devrait atteindre un déficit de 5,6 % du PIB au lieu des 5,1 % prévus, et 6,2 % en 2025 », met-il en perspective. Et plaide « à titre personnel » pour « un vrai projet de loi de finances, complet et détaillé, (…) non pas qu’on parte d’un squelette, d’une architecture à dépense constante, qui ensuite serait amendé ».

08:21

Lisnard reconnaît avoir été approché, et « bloqué »

Dans le JDD, le maire apparenté LR de Cannes David Lisnard, président de l’Association des maires de France, dit sans ambages qu’il avait été approché par Emmanuel Macron pour aller à Matignon. « J’ai été bloqué par ceux qui pensent davantage à 2027 qu’au pays. Il y a eu des blocages, des oppositions de deux natures : de la part des politiciens et des technocrates », affirme-t-il. Disant que les uns et les autres « craignaient (son) arrivée.

08:10

Barnier a aussi reçu La Tribune Dimanche

Il n’a pas parlé qu’au JDD, hier, à Matignon. Michel Barnier a également partagé quelques instants avec un journaliste de La Tribune Dimanche.

« Tous ceux qui veulent être utiles au pays doivent maintenant se retrousser les manches et se rassembler », lui a-t-il dit, promettant « une politique qui ne sera pas seulement de droite ». « À Bruxelles, j’ai appris cette culture du compromis dynamique, où chacun garde son identité », assure l’ancien commissaire européen. 

Coalition, cohabitation ou « coalitation »? « Le président est dans un état d’esprit assez clair à mon égard. Il me laisse la liberté de former mon gouvernement et définir ma ligne politique. J’ai une grande liberté », assure-t-il enfin.

07:58

Barnier et le JDD, tout un symbole ?

Il a fait le 20 Heures de TF1 jeudi soir mais pas de presse écrite. Que Michel Barnier accorde du temps au JDD ce week-end, alors qu’il consulte pour former un gouvernement et s’assurer de sa stabilité, fâche. Choisir un journal appartenant à Vincent Bolloré et dirigé par l’ancien directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, « c’est prouver la mainmise lepéniste sur Matignon », exècre sur X le député NFP des Yvelines Benjamin Lucas. Il n’est pas le seul à réagir dans ce sens sur le réseau social.

07:50

« Je suis d’en bas »

Cette phrase, référence aux critiques nées jeudi lors de la passation de pouvoir lorsqu’il a parlé « des gens d’en bas », Michel Barnier l’a employée trois fois samedi, lors d’une entrevue avec des journalistes du JDD qu’il recevait à Matignon pour une photo et quelques « confidences exclusives ».

« C’est le moment où tous ceux qui veulent que la France marche doivent se retrousser les manches. J’écouterai tout le monde », a-t-il aussi redit.

Contexte

Place aux consultations 

Choix mal passé dans les rangs de la gauche et auprès de certains électeurs qui s’étaient mobilisés en masse lors des élections législatives anticipées. Hier, plus de 150 manifestations étaient organisées partout en France pour dénoncer le « coup de force d’Emmanuel Macron ». Selon le ministère de l’Intérieur, 110 000 personnes étaient dans les rues, 300 000 d’après les organisateurs.

En parallèle, le Premier ministre a effectué son premier déplacement officiel à l’hôpital Necker, à Paris. Il poursuit désormais les consultations pour la composition de son futur gouvernement et obtenir des gages de stabilité à l’Assemblée.



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