« On ne veut pas de moi, je suis un pestiféré et je l’ai intégré à ma vie… » : Pierre Ménès, fataliste, sur sa chaîne YouTube

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Pierre Ménès en juillet 2024 à La Baule, où il vit désormais.
Domine Jerome / Domine Jerome/ABACA

Évincé du petit écran à la suite d’accusations d’agressions sexuelles, le journaliste, chroniqueur et ancien dirigeant de club continue de commenter l’actualité footballistique sur Pierrot le Foot, sa chaîne YouTube. Il y répond aussi à des questions plus personnelles de ses abonnés.

«Bonjour Pierre, je sais que tu vas dire que tout ça c’est fini, que tu es bien tranquille à La Baule, mais te voir sur RMC dans des débats haletants face à (Daniel, NDLR) Riolo aurait été plutôt sympa à mon sens…», demande un internaute à Pierre Ménès. Une seconde de silence pour montrer que l’ancien chroniqueur et dirigeant de club prépare sa réponse. Elle est fataliste, à tout le moins. 

«Écoutez, j’ai ce genre de questions toutes les semaines. Vous êtes tous très gentils à réclamer mon retour sur une grande chaîne ou sur une grande station nationale. Je ne peux que continuer à répéter ce que je dis depuis que je vis à La Baule, c’est que j’y suis bien, j’y suis apaisé, j’ai la chance de ne pas avoir besoin de retravailler sur le plan financier…»

Condamné pour agressions sexuelles

Il dit aussi : «Et puis, j’ai aussi un truc qu’il ne faut pas négliger (…). On ne me propose rien. On ne me contacte pas. Donc, ça veut dire qu’on ne veut pas de moi. Je suis un pestiféré. C’est quelque chose que j’ai parfaitement intégré à ma vie et voilà. Si un jour quelqu’un me propose quelque chose, j’étudierai la question. Mais je ne suis absolument demandeur de rien…»  

Dans «Face à Pierrot», série de conférences footballistiques qu’il a données ces dernières semaines, notamment dans le cadre des Jeux olympiques, sur Pierrot le Foot, sa chaîne YouTube, celui qui avait quitté le groupe Canal+, le 21 juillet 2021, à la suite d’agressions sexuelles, semble donc avoir définitivement pris acte de son éviction.

Pour rappel, le 19 avril 2023, suite aux accusations successives portées contre lui, il a été déclaré coupable pour une seule agression sexuelle (la seule plainte pour laquelle des vidéos existent et qui attestent d’un contact avec une vendeuse) et condamné à deux mois de prison avec sursis et à une «peine complémentaire obligatoire d’inéligibilité» d’un an.  



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