ENQUÊTE – Alors que la menace est identifiée depuis plusieurs années, deux actions terroristes ont dernièrement été perpétrées en France par des islamistes répondant à ce profil.
Magistrats antiterroristes, directeurs de l’administration pénitentiaire, patrons des services de renseignements et responsables politiques alertent depuis plusieurs années sur le risque d’attentats commis par des djihadistes sortant de prison. Ainsi que sur la difficulté de trouver la parade administrative et judiciaire.
Or, en un peu plus de six mois, deux actions terroristes, l’attentat sur le pont de Bir-Hakeim perpétré le 2 décembre par Armand Rajabpour-Miyandoab et la cavale le mois dernier de l’islamiste Dereck Riant, ont correspondu à ce scénario. Une actualité d’autant plus significative que ces deux affaires sont absolument identiques sur le fond : deux individus radicalisés suivis par les services de renseignements.
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Mais elles représentent deux situations juridiques totalement différentes avec deux traitements distincts. Dans le premier cas, celui de Bir-Hakeim, il s’agit d’un condamné pour terrorisme qui récidive ; dans l’autre, l’affaire…
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