DÉCRYPTAGE – Autour de l’acteur, son clan avait d’abord mené bataille contre sa dame de compagnie, Hiromi Rollin, avant de se fracturer de l’intérieur.
La fin de vie d’Alain Delon aura été émaillée d’affaires judiciaires. De feux et de contre-feux au sein de son propre clan, déchiré autour de l’acteur qui vivait diminué par une longue maladie, derrière les murs de son domaine de La Brûlerie, à Douchy. Alors que le «Samouraï» s’est éteint ce dimanche 18 août, après un demi-siècle passé à rayonner dans les sommets du cinéma, ses trois enfants, bien que profondément divisés aujourd’hui, ont annoncé dans un communiqué commun son décès.
Deux ans plus tôt, pourtant, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien affichaient une unité de façade, alors qu’ils s’apprêtaient à faire répudier Hiromi Rollin. Rollin, la dame de compagnie japonaise, la maîtresse, la garde malade. Celle qui veillait sur l’acteur, sa propriété, et ses chiens, jusqu’à ce que la fratrie Delon dispersée ne réinvestisse pleinement Douchy, durant l’été 2022. C’est face à cette ancienne assistante-réalisateur, rencontrée par Delon sur le tournage de Dancing Machine
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