Kharbech : le bnfice des grossistes pour la vente de concentr de tomates est de 0,1 dinar

Le vice-président du Groupement des Industries de Conserves Alimentaires, Anis Kharbech a assuré que les produits fabriqués au niveau des usines tunisiennes étaient contrôlés et respectaient les normes d’hygiène.

Invité le 16 août 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Anis Kharbech a évoqué l’exemple du concentré de tomates. Il a indiqué qu’une commission nationale visitait les unités de production et veillait au respect du cahier des charges. D’après lui, une autre commission se réunit durant la période de septembre-octobre afin d’évaluer la production et la consommation nationale.

Anis Kharbech a précisé que la tomate était acquise auprès des agriculteurs à 0,2 dinar le kilo. Selon lui, le coût de production est, en réalité, égal à 0,3 dinar et 0,35 dinar le kilo. Produire une conserve d’un kilo de concentré de tomates nécessite cinq kilos de tomates. La conserve vide coûte un dinar. Quant aux frais de transport et de production, ils sont aux alentours de 1,7 dinar. Il a révélé que les bénéfices des usines de production étaient entre 10% et 15%, 0,1 dinar pour les grossistes et 0,05 dinar pour le vendeur en détail.

« La consommation tunisienne se situe entre 100.000 et 105.000 tonnes… Cette année, nous avons produit 125.000 tonnes… La priorité est à la consommation nationale qui pourrait être appuyée par un stock stratégique de 10.000 tonnes… 90% de la quantité exportée est destinée au marché libyen, 7% à 8% aux pays européens et nous venons d’introduire ce produit sur le marché du golfe arabe, mais sans dépasser les 1% en raison des difficultés liées au transport de marchandise », a-t-il dit.

Anis Kharbech a assuré que les tomates en conserve produites en Tunisie ne comportaient pas de conservateur et que la durée de vie d’une boîte était de trois années. Il a poursuivi en expliquant que d’autres conserves alimentaires étaient majoritairement exportées à l’étranger. M. Kharbech a appelé à soutenir les agriculteurs et à appuyer ce secteur. Il a évoqué la possibilité de créer des sites de production agricole à l’étranger.

S.G