DÉCRYPTAGE – L’Élysée a défini une stratégie financière spécifique pour aider dans leur préparation les athlètes participant aux compétitions, et les résultats sont à la hauteur en termes de médailles.
Les JO de Rome de l’été 1960 avaient été un vrai fiasco pour le sport français. La délégation tricolore n’était revenue qu’avec 5 médailles dont aucune en or, se classant au 25ème rang des nations. Le dessinateur Jacques Faizant avait alors croqué à la une du Figaro (Ier septembre 1960) le Général de Gaulle en survêtement , avec cette légende amusée, clin d’œil à l’omnipotence du fondateur de la Vème République : «dans ce pays , si je ne fais pas tout moi-même…».
«Si la France brille à l’étranger par ses penseurs, ses savants, ses artistes, elle doit aussi rayonner par ses sportifs. Un pays doit être grand par la qualité de sa jeunesse et on ne saurait concevoir cette jeunesse sans un idéal sportif», en avait conclu de son côté le chef de l’État. Et dans la foulée son gouvernement avait lancé trois lois-programmes pour la construction de 4000 gymnases, de 1500 piscines et de 8000 terrains de sports. Le pays était encore dans la phase de reconstruction de l’après-guerre et sa croissance économique caracolait au rythme de 5% à 6% l’an.
Emmanuel Macron aime aujourd’hui à se placer sous…
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