« L’objectif c’est le top 5, on y croit ! » Gabriel Attal n’en démord pas. Selon le Premier ministre démissionnaire, la délégation française a les moyens de terminer dans les cinq nations les plus prolifiques au tableau des médailles des JO. L’homme politique s’est réjoui du titre olympique remporté samedi par l’équipe de France masculine de rugby à 7 contre les Fidji (28-7), au soir d’une journée marquée « déjà par trois médailles » françaises (Luka Mkheidze en argent et Shirine Boukli en or au judo).
« On bat les doubles champions olympiques en titre dans un match qui a été exceptionnel », s’est réjoui devant la presse le chef du gouvernement après avoir assisté à la rencontre au Club France, dans la grande halle de la Villette à Paris. Drapeau bleu blanc rouge peint sur les joues, bière à la main et yeux rivés sur l’écran géant, Gabriel Attal a assisté à la finale de rugby à 7 parmi des supporters. Après la victoire, il a escaladé la barrière séparant l’espace réservé aux accrédités du grand public pour un bain de foule, immédiatement entouré par plusieurs dizaines de supporters pour des séances de selfies dans une ambiance chaleureuse.
« Dans ces affaires courantes, il y a l’événement du siècle »
Auparavant, Gabriel Attal avait déambulé quelques minutes dans l’espace réservé aux professionnels, s’entretenant avec les présidents de plusieurs fédérations sportives et les représentants de l’Agence française de lutte antidopage (AFLD).
Dans l’Équipe, il a insisté ce samedi 27 juillet sur « l’héritage immatériel » des Jeux olympiques. « Je crois à cette idée de génération 2024 qui a grandi en attendant l’arrivée des Jeux », explique-t-il, espérant « un héritage dans l’unité de la nation derrière ses sportifs et dans la pratique ». Avant d’ajouter : Je me suis rendu jeudi au match de handball féminin France-Hongrie, je tenais à soutenir le sport féminin dans ce premier déplacement. L’ambiance était folle. Ensuite, je voudrais voir Léon Marchand, je vais aller aux épreuves d’équitation, au judo et suivre un sport urbain à la Concorde. »
Interrogé par l’Équipe sur la situation politique particulière, Attal a précisé : « Ma démission a été acceptée, ce qui veut dire qu’on gère les affaires courantes et que le gouvernement ne lance pas de nouvelles réformes. Dans ces affaires courantes, il y a l’événement du siècle. C’est une situation particulière mais nous sommes pleinement aux manettes pour son bon déroulement, avec la même exigence que le ferait un gouvernement de plein exercice. »
#Paris #Gabriel #Attal #croit #France #dans #top5 #tableau #des #médailles