Sous le soleil du Sud (ou les embruns bretons) et le regard narquois des locaux, ces citadines ont vite fait de tomber l’armure… et leurs tenues de ville. Témoignages.
«Mesdames et Messieurs, dans quelques instants, notre train arrivera en gare de Saint-Raphaël-Valescure. Avant de descendre, assurez-vous de n’avoir rien oublié à votre place.» L’heure des vacances a sonné. Manon, 29 ans, range ses AirPods dans son petit sac Celine, jette son Starbucks dans la poubelle et sort sa valise (qui pèse un âne mort) du rack à bagages. Elle sent déjà la chaleur à travers la vitre du Ouigo. Elle se trouve soudain bien serrée dans son jean qu’elle porte pourtant à Paris au quotidien… Même chose poursa veste de blazer et ses ballerines griffées. Devant la gare, son père garé en double file klaxonne sous le chant des cigales : «Oh la Parisienne ! Tu t’es perdue ?» Elle y a le droit à chaque fois.
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«Je sais que je suis de retour à la maison quand lui, dans son éternelle chemise en lin sur son maillot de bain humide, se plaint des vacanciers qui salissent les plages et du monde sur le marché, raconte la chargée de com qui vit depuis dix ans dans le 11e
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