TRIBUNE – Si la majorité était introuvable au Parlement après le 7 juillet, la France pourrait s’inspirer du modèle helvétique, voire athénien, de démocratie directe, estime l’essayiste.
Raphaël Doan est agrégé de lettres classiques, ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA. Dernier livre paru : « Si Rome n’avait pas chuté » (Passés composés, 2023).
La perspective d’une Assemblée nationale morcelée est l’une des issues les plus probables des prochaines élections législatives. Aucun groupe politique ne détiendrait seul la majorité absolue, ni même une majorité relative suffisante pour gouverner grâce à l’abstention d’autres groupes, comme c’était le cas du parti présidentiel depuis 2022.
Cette situation aurait des chances de durer. L’assemblée ne pourrait pas faire l’objet d’une nouvelle dissolution avant un an ; d’ailleurs, même un an après, de nouvelles élections pourraient aboutir à une composition parlementaire similaire. Une éventuelle démission du président de la République ne changerait rien à cette impasse à l’Assemblée. La France semblerait alors en état de blocage institutionnel.
La solution à l’allemande d’une coalition de gouvernement paraît difficile…
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