REPORTAGE – A l’intérieur, un probable dignitaire religieux qui reposait sous la dalle de l’église Saint-Martin-au-Val depuis le Ve ou VIe siècle.
L’église de plan roman de Saint-Martin-au-Val est à la fois imposante, majestueuse et dépouillée. Cinq chapelles absidiales circulaires viennent lui donner de belles rondeurs sur l’arrière et les flancs. La façade principale, très sobre, est flanquée de deux grandes tours coniques qui lui donnent de faux airs de cathédrale. À l’intérieur, un spectacle étrange et fascinant nous attend. La nef est éventrée par une gigantesque fosse de 12 m de long, 8 m de large et près de 2,5 m profondeur. Cette opération « à chœur ouvert », démarrée en 2013 à la faveur d’un projet de remise aux normes du bâtiment, a mis au jour une vingtaine de sarcophages mérovingiens, alignés comme des osselets. Tels des Lilliputiens farfouillant la cage thoracique d’un Gulliver architectural, une poignée d’archéologues s’affairent autour de la 23ème et dernière tombe de pierre, la quatrième à n’avoir jamais été descellée depuis plus de 1300 ans (les 19 autres ont été pillées, réutilisées ou fouillées entre le XIII
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