Chez Sigal, l’art de l’acier recyclé

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Un jour, en flânant aux puces, Mélissa Seror a été intriguée par un vieux bracelet de montre en acier. Nom du spécimen ? « Flixo-Flex », prononce-t-elle, ravie de ces sonorités seventies. Articulé à partir d’agrafes, ce bracelet extensible, remanié par cette diplômée de la Chambre syndicale de la couture parisienne, devient la matière première de bijoux qu’elle fabrique sous sa marque, Sigal.

« J’ai trouvé un antiquaire en France et un autre en Allemagne. Je leur ai d’abord racheté leurs stocks, livrés par bandes entières, raconte-t-elle. Puis il s’est agi pour moi, dans notre atelier, à Paris, de défaire chaque maillon, à la main et à l’aide d’une pince, puis de recomposer bague ou bracelet en alternant les surfaces différentes », lisses, striées, guillochées, plates ou en relief, plaquées ou non…

Parfois, à l’arrière d’un morceau, elle déchiffre avec plaisir une date de fabrication gravée dans le métal : « octobre 1974 », « mars 1976 »… Ces derniers mois, ses stocks de Flixo-Flex s’amenuisant, Mélissa Seror a dû ruser. Sur eBay, elle a déniché un antiquaire américain, avant de contacter directement Speidel, un fabricant d’accessoires pour montres, fondé en 1904 et installé à Providence (Rhode Island). L’entreprise lui confie, depuis, des restes de modèles vintage pour lui permettre de continuer sa production, parfois mixés à des maillons neufs à mesure que la seconde main se raréfie.

Ligne Sig, de Sigal. Bagues dès 105 €, bracelets dès 175 €. sigalparis.com

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